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Dr Chandan Jankee : «L’économie est guidée par des  cycles politiques et électoraux» 

Pour le Dr Chandan Jankee, good economics is good politics.

Le contexte électoral monopolise l’attention, voire même plus. Ces dernières semaines ont d’ailleurs été rythmées par des rebondissements sur l’échiquier politique, au point où un analyste fait le constat que l’économie est relayée au second plan. « La proximité des élections est caractérisée par les campagnes et tout ce qu’il y a autour. Le pays tourne au ralenti lorsque les élections approchent », explique-t-il. 

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Pour sa part, le Dr Chandan Jankee fait comprendre que l’économie est guidée par des cycles politiques et électoraux. «  Good economics is good politics. Des mesures très populaires sont prises avant les élections et après nous entendons que le gouvernement va resserrer l'économie. C’est tout à fait normal », souligne l’économiste. Il ajoute que le modèle économique de la majorité des parties est basé sur le secteur privé. Or, fait-il ressortir, le secteur privé est toujours en mode attentiste pour voir où le gouvernement va investir. « L’économie n’est pas au ralenti. C’est comme le mode neutre de la voiture, mais celle-ci continue d’avancer. La capacité d’absorption de l’économie est importante, cela dépend de nos ressources. Le secteur privé évalue le risque à prendre », indique-t-il.  

PAS À L’ABRI D’UN DÉCLASSEMENT

Pas question, ont indiqué les auteurs de Moody’s, de négliger l’économie. Pour cause, la notation de Maurice à Baa3 n’est pas à l’abri d’une rétrogradation. 

Une détérioration de la position extérieure ou une augmentation des pressions sur la balance des paiements exercerait également une pression négative sur la notation.

Au vu des analyses menées à Maurice, Moody’s prévoit que l'accessibilité de la dette du pays s'améliorera légèrement, mais restera supérieure à 10 % et plus faible que la médiane de 8,5 % pour les États souverains notés Baa en 2024. « Une croissance économique plus élevée favoriserait aussi une diminution plus rapide de la charge de la dette publique. En revanche, un retour à des taux de croissance plus faibles, semblables à ceux d'avant la pandémie, limiterait les progrès dans la réduction du fardeau de la dette publique, ce qui signifierait que les paramètres de la dette de Maurice resteraient plus faibles que ceux de la plupart des pairs Baa3, restreignant ainsi la possibilité d'une migration vers une notation plus élevée », est-il mentionné dans le rapport sur Maurice. 

 

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