Faits Divers

Douze ans après les faits : trois mois de prison avec sursis à un agent immobilier pour escroquerie 

L’accusé avait escroqué un directeur adjoint d’un hôtel, de la somme de Rs 383 500.

Le verdict a été prononcé douze ans après les faits. Un agent immobilier et fils d’un notaire, âgé de 47 ans, traduit en justice pour escroquerie de Rs 383 500 au préjudice d’un directeur adjoint d’un hôtel, a bénéficié d’une liberté conditionnelle devant la cour intermédiaire. Il devra également s’acquitter d’une amende de Rs 11 000 pour avoir exercé comme agent immobilier à Quatre-Bornes sans avoir payé les frais à la mairie de la ville. 

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Cet habitant de Curepipe, âgé de 47 ans, avait plaidé non coupable devant la cour intermédiaire pour escroquerie et pour avoir « carrying out a classified trade without paying the prescribed fees ». L’accusé, fils de notaire, exerçait comme agent immobilier.

Le jugement et la sentence ont été prononcés par la magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing. L’accusé a bénéficié d’une liberté conditionnelle. Il devra s’acquitter d’une caution de Rs 10 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 50 000. Il devra faire preuve de bonne conduite pendant deux ans. Au cas contraire, il purgera trois mois de prison. Par ailleurs, l’accusé devra également s’acquitter d’une amende de la somme totale de Rs 11 000 pour avoir exercé comme agent immobilier sans avoir payé les frais à la mairie de Quatre-Bornes. 

Terrain avec vue sur mer 

Selon l’acte d’accusation, l’accusé a escroqué une somme de Rs 383 500 au préjudice d’un directeur adjoint d’un hôtel. Délit commis en août 2007. Il a fait croire au plaignant qu’il y avait un lopin de terre d’une superficie de 14 perches sis à Palmar qui était en vente pour la somme de Rs 383 500.

L’accusé l’a dupé en lui faisant mention que cette terre se trouvait à 850 mètres de la mer, avait une belle vue sur la mer, ce qui était très bon pour un investissement touristique. 

Intéressé, le plaignant a effectué un transfert bancaire de la somme de Rs 383 500 vers le compte de l’accusé. Toutefois, il n’a jamais reçu la propriété. Le plaignant dit avoir fait confiance à l’accusé, car ce dernier était le fils d’un notaire et travaillait dans le cabinet d’un notaire. 

Dans son jugement, la magistrate souligne que la poursuite a pu établir les accusations contre l’accusé. Ainsi, il a été jugé coupable d’escroquerie et « carrying out a classified trade without paying the prescribed fees ».

 

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