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Double pratique : les spécialistes refusent un contrôle plus sévère

Anwar Husnoo Le nouveau ministre de la Santé Anwar Husnoo

Première rencontre jeudi entre le syndicat des spécialistes et le nouveau ministre de la Santé Anwar Husnoo. Ce dernier adopte un ton plus modéré que son prédécesseur, en insistant sur la nécessité de revoir les systèmes. Les spécialistes estiment que ce n’est pas nécessaire.

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Si le discours officiel pointe en direction de l’apaisement, les déclarations des médecins et du ministre de la Santé Anwar Husnoo ne vont pas forcément dans la même direction. C’est ce qui ressort de la réunion de travail qui a eu lieu, le jeudi 2 février, entre le ministre et les syndicats des médecins dans les locaux du ministère.

À l’issue de la réunion, Anwar Husnoo a dit à la presse qu’il veut revoir le système sans, toutefois, mettre fin à la double pratique. Mais les représentants du syndicat des spécialistes maintiennent que le système actuelle pourvoit déjà toutes les solutions.

Le Dr Dushyant Purmanan, président de la Government Medical and Dental Officers Association, a expliqué sa position à l’issue de la réunion : « Le ministre a pris connaissance de notre point de vue et il doit prendre une décision. Nous insistons pour que la pratique privée continue d’exister. Concernant les mesures de contrôle, il n’y a pas à réinventer la roue. Il n’y a qu’à appliquer ce qui existe déjà. »

Plusieurs sujets abordés

Ce qui diffère de la déclaration d’Anwar Husnoo à la presse : « Certains médecins abusent du système. On doit pouvoir les contrôler. On ne peut pas accepter qu’un médecin, payé par l’État pour travailler de 9 heures à 16 heures, se trouve dans une clinique privée durant ses heures de travail. C’est pour cela qu’on doit revoir le système. »

Le ministre a affirmé que les propriétaires des cliniques sont d’accord avec le principe et qu’ils seraient informés de qui sont les spécialistes du public autorisés à exercer dans le privé. Anwar Husnoo a ajouté que des sanctions seront prises contre ceux qui font fi des règlements. Nous n’avons pas pu joindre le Dr Dawood Oaris, président de l’Association des propriétaire de cliniques, pour corroborer ces dires.

Malgré ces différences de position, le Dr Purmanan assure que la réunion a été positive : « Nous avons abordé plusieurs sujets. Cela a été une session de travail très fructueuse. » Il n’a pas souhaité dévoiler les autres sujets abordés, se contentant de faire référence aux questions liées aux infrastructures dans les hôpitaux et les problèmes des patients.

 

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