Quatre ressortissants sud-africains ont été épinglés par l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu) et les douaniers de la Custom Anti-Narcotics Section (CANS) de la Mauritius Revenue Authority (MRA). Ils avaient 1353 grammes d’héroïne, estimées à Rs 20,2 millions, en leur possession. Une partie de la drogue était dans un sac, alors que l’autre dans des boulettes ingurgitées par une femme. Les quatre individus avaient tous réservé leurs billets d’avion auprès de la même agence de voyages et planifiaient de se rendre dans le même hôtel à Maurice. Les enquêteurs soupçonnent que les passeurs opèreraient pour le même réseau.
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Les deux premiers passeurs, l’un chaudronnier de profession, et l’autre distributeur de pare-brise, sont arrivés au pays le dimanche 14 avril, à bord d’un vol de la South African Airways, en provenance de Johannesburg. Lors de leur passage au Green Channel, les douaniers ont passé au crible leurs bagages. Un objet rectangulaire a intrigué les officiers de la CANS. L’objet était enrobé dans de l’éponge, du papier carbone et de la cellophane. Après vérification, le pot-aux-roses a été découvert : 1,19 kilo d’héroïne avait été dissimulé dans un carnet « hard-cover ». Les douaniers et l’Adsu ont immédiatement procédé à l’arrestation des passeurs.
Deux autres passeurs sud-africains ont été interceptés deux jours plus tard, soit le mardi 16 avril. Phillip Mashita et Ngenubane Nompumelelo sont arrivés à Plaisance à bord du vol MK 846, en provenance de Durban. La femme avait dans son estomac 11 boulettes d’héroïne.
Lors d’une descente de l’Adsu dans sa chambre d’hôtel, Ngenubane Nompumelelo venait tout juste de purger les boulettes de drogue. Le couple a été immédiatement embarqué pour les Casernes centrales et placé en détention. Par la suite, Ngenubane Nompumelelo a été transportée à l’hôpital, après avoir expliqué qu’elle aurait d’autres boulettes de drogue dans son estomac.
Le couple a pu passer les vérifications des autorités aéroportuaires sans être inquiété. Toutefois, les douaniers se sont rappelés de ce lieu de résidence, car les passeurs épinglés deux jours plus tôt avaient prévu de séjourner au même endroit.
Lors de leur passage au service d’immigration, Phillip Mashita et Ngenubane Nompumelelo avaient fourni des adresses différentes à celles sur leurs réservations en ligne. Si le couple aurait dû se faire héberger dans un bungalow à Grand-Baie, l’enquête de la brigade antidrogue a établi que les quatre ressortissants sud-africains s’apprêtaient à se rendre dans un même hôtel, dans le Nord.
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