Double drame de Camp-de-Masque-Pavé: la mère du présumé meurtrier se confie

Babita, la mère de Tavish, accusé du double meurtre perpétré à Camp-de-Masque-Pavé vendredi 26 février, affirme que « mon fils n’est pas le bourreau qu’on décrit ».

L’adolescent de 17 ans est accusé d’avoir mortellement poignardé Yeshna Rughoobin, une collégienne de 13 ans, et la grand-mère de celle-ci, Reshma Rughoobin, 54 ans, sur fond de vengeance amoureuse. « Mo pas kone ki finn mont dans so latet. Linn sorti 2 zer, mo pas ti kone kot li pe ale. Mo pas ti kone ki li pou ale laba e ki sa ti pou arriv koumsa », pleure sa mère Babita, 37 ans. Elle ajoute qu’elle ignorait que son fils était amoureux de Yeshna Rughoobin. « C’est un garçon bien réservé qui ne fréquentait presque personne », confie Babita. Et d’ajouter : « Je comprends la souffrance de la famille des victimes. Je suis très triste pour cette famille. Elle a perdu un enfant et une proche. J’ai des enfants. Je peux comprendre sa douleur ». Il y a six ans, Tavish a perdu son père dans un accident du travail. Depuis, c’est la mère qui élève seule ses trois enfants. Ils habitent la même localité que les deux victimes. Mais depuis ce double drame, Babita et ses deux autres enfants se sont réfugiés dans un endroit secret par peur de représailles. Quant à Tavish, il est toujours sous garde policière à l’hôpital où il reçoit des soins après sa tentative de suicide. Décrit comme un adolescent sans histoire, il a étudié jusqu’à la F 5 dans un collège de Flacq. Mais il n’a pu décrocher le School Certificate. Il a préféré s’inscrire à l’Ecole hôtelière à Ebène. Entre-temps, il restait à la maison dans l’attente d’une réponse. Les funérailles des deux victimes auront lieu à midi ce dimanche. Les parents de Yeshna Rughoobin, qui vivent en Australie, sont rentrés au pays, samedi après-midi. A lire l’article complet dans Le Dimanche-L’Hebdo de ce dimanche 28 février