Noushrine, la vingtaine, une habitante des hauts plateaux, explique que sa mère, Nazma, n’a pas obtenu sa pension d’invalide de mars/avril 2017 à mars/avril 2018.
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« Au ministère de la Sécurité sociale, on nous a indiqué que son dossier avait été égaré. Malgré toutes nos démarches et la bonne volonté du commissaire Ahmed Jannoo, qui a pris l’affaire en main, le dossier n’a pas été retrouvé. Ainsi, pendant tout ce temps, ma mère n’a pu obtenir ses allocations… », soutient-elle.
Noushrine confie que sa mère, qui a 60 ans, compte sur sa pension de vieillesse pour arrondir ses fins de mois, et que ces douze mois de pension impayées ne seront donc pas de trop pour elle. « Mon père est retraité, ma petite sœur est encore étudiante et je suis le seul des quatre membres de la famille à travailler », fait-elle remarquer.
Elle ajoute qu’avant que le dossier de sa mère ne « s’égare », le paiement de la pension d’invalide avait été bloqué à cause d’une erreur administrative. En fait, la case « aggrieviated » n’avait pas été cochée. « Mais c’est ma mère qui a payé les pots cassés pour une erreur de l’administration », s’insurge-t-elle.
Lors d’une conversation téléphonique, le commissaire de la section des pensions a expliqué qu’après enquête, il a appris que le dossier a changé de main en plusieurs occasions et que c’est avant son arrivée au poste qu’il occupe actuellement. Il s’est dit excédé par cette situation et a promis de tirer cela au clair. « Un dossier ne peut pas se perdre », estime-t-il. Il a fixé un rendez-vous avec Nazma. Espérons qu’une solution sera trouvée au plus vite à ce problème qui n’a que trop duré.
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