Doris Chitson: une boule d’énergie adepte de tai-chi

Elle est une figure incontournable dans le domaine de l’éducation. Doris Chitson, directrice d’Overseas Education Centre(OVEC), oriente le choix d’études et d’université des jeunes Mauriciens. Dynamique, elle puise sa force dans l’art chinois du tai-chi, qu’elle pratique depuis bientôt 40 ans. Il est impossible pour elle de rester assise plus de cinq minutes. Doris Chitson est une vraie boule d’énergie. À 66 ans, elle est plus que jamais motivée et passionnée par son métier. « On me demande souvent si ce n’est pas l’heure de prendre ma retraite, mais je ne peux pas et je ne veux pas. L’éducation évolue tout le temps. Cette année, il y a encore du changement, surtout avec la possibilité de pouvoir travailler aux états-Unis après les études », explique-t-elle. Elle donne le tournis à passer de pièce en pièce pour vaquer à ses différentes tâches de la journée. « Travailler chez soi n’est pas simple. Il y a des avantages comme des désavantages », soutient-elle. Entre les nombreux rendez-vous avec les parents d’élèves, elle monte dans sa cuisine préparer son déjeuner ou se fait une salade avec les fruits cueillis dans son jardin, au bord de La Rivière Profonde, à Moka. De sa maison située en hauteur, elle prend le temps de vivre en profitant de ces petits moments de bonheur.

Le corps et l’esprit

Pour garder l’équilibre et rester zen, elle pratique le tai-chi depuis bientôt 40 ans. Elle a commencé cet art en 1978, à son retour d’Angleterre, où son époux et elle étudiaient. « C’est le meilleur moyen pour moi de combattre le stress, de me ressourcer et surtout de garder la forme. Le tai-chi a aussi plusieurs avantages, dont celui d’apaiser le corps et l’esprit », explique la sexagénaire.

Matinale

Elle fait du tai-chi le samedi après le travail. Elle pratique aussi le yoga deux fois par semaine, et fait de la gym tous les matins à 8 heures, quand sa journée est déjà bien entamée. Car Doris Chitson est réveillée dès 4 ou 5 heures. « Je me consacre 30 minutes chaque matin pour penser et organiser la journée dans ma tête. Je reste au lit et je vois défiler ma journée. C’est le moment le plus important car j’arrive à me concentrer sur moi-même avant de me dévouer aux jeunes et à leurs études pendant la journée », raconte la directrice d’OVEC. Elle parle de son métier avec passion. En créant OVEC il y a 15 ans, elle voulait faciliter l’accès aux universités étrangères aux Mauriciens. « Cela a commencé avec mes enfants, ensuite avec les huit premiers jeunes que j’ai fait partir en Angleterre. J’ai commencé avec une seule université, aujourd’hui j’envoie des Mauriciens dans plus de 100 facultés à travers le monde », affirme-t-elle avec fierté. Elle partage sa vie entre sa passion pour son travail et sa famille. Deux de ses trois enfants sont à l’étranger. Et quand Doris et son époux vont leur rendre visite, ils en profitent aussi pour prendre des vacances. « Avec mon époux, on va souvent en croisière. On va voir les enfants et ensuite on va se promener. J’aime bien découvrir un nouveau pays chaque année. »

Elle aime, elle déteste…

Elle aime: profiter de la vie Elle adore: voyager, elle a presque fait le tour du monde. Il lui reste à découvrir l’Amazonie et les pays scandinaves. Elle garde la forme avec: le tai-chi et le yoga. Son porte-bonheur: un collier en or avec le symbole yin et yang en pendentif qui ne la quitte jamais. Ses week-ends: le samedi chez ses beaux-parents et le dimanche devant la télé avec son époux. Son plus grand souhait: la paix dans le monde. Elle craque pour: les gajacks. Elle déteste: l’hypocrisie. Elle raffole: des fruits de sa cour (carambole, avocat, pêche, letchi, jamalac). Son plat préféré: le briyani et les plats épicés. Sa boisson préférée: le jus frais et le champagne sucré

Voyages

Cette ancienne prof de géographie est une passionnée de voyages. « C’est une ouverture d’esprit. Les voyages nous aident à sortir de notre coquille, à connaître le monde et ses réalités. C’est aussi pour cette raison que j’encourage les jeunes à partir, à voyager pour ensuite revenir au pays avec de nouvelles expériences. » Quand elle n’est pas en déplacement, Doris Chitson profite de la tranquillité de Moka, entourée de montagnes et de verdures, pour se ressourcer. « J’ai des routines comme tout le monde. Par exemple, j’aime me parfumer avant de me mettre au lit. Et je me détends avec de la musique relaxante avant de trouver le sommeil », concède celle qui s’est découvert une passion pour la spiritualité.

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