Dooshani Seewoolall : solo-preneuse et solo-travelleuse passionnée

Solo-preneuse audacieuse qui a troqué sa carrière de journaliste et de PR Executive pour fonder Social Dodo, une agence de communication digitale innovante, Dooshani Seewoolall jongle entre entrepreneuriat, créativité et voyages en solo. Rencontre avec une jeune femme qui réinvente les règles du jeu avec passion et redéfinit la notion de succès avec un esprit libre et une vision avant-gardiste.

Naviguer de la presse et de la mode vers l’univers exigeant de la communication digitale en solo-preneuriat n’est pas un parcours facile. Pourtant, pour Dooshani, la transition a semblé naturelle, presque comme une évidence. « J’ai toujours été une personne passionnée par de multiples domaines : journalisme, blogging, photoshoot, modélisme et bien sûr, les médias sociaux. Cependant, en travaillant dans les médias et les relations publiques, j’ai vite réalisé que cela ne me comblait pas », partage-t-elle. En quittant cet univers, elle a décidé de créer une voie qui lui permettrait de mettre à profit tout son savoir-faire et de prospérer. Ainsi est né Social Dodo. Pour elle, les compétences de recherche approfondie, d’adaptation rapide à divers secteurs et la compréhension de l’identité de marque acquises au fil de ses expériences précédentes, se sont avérées cruciales. « Chez Social Dodo, nous ne sommes pas simplement une agence. Nous devenons une extension des équipes de nos clients, nous nous imprégnons de leur culture pour fournir des stratégies de branding vraiment efficaces », ajoute-t-elle.

Solo-preneuriat : Un marathon exigeant, mais enrichissant

Être à la tête de sa propre agence est loin d’être un parcours de tout repos. « Le plus grand défi a été d’être partout à la fois : acquisition de clients, stratégie de médias sociaux, gestion de comptes, administration, développement commercial… C’était épuisant », explique Dooshani. Travaillant parfois jusqu’à 17 heures quotidiennement, sans jours de repos, elle a dû combattre non seulement l’épuisement physique, mais aussi le syndrome de l’imposteur. « Ce sentiment de ne jamais en faire assez ou de ne pas être assez compétente est un combat constant », confie-t-elle. Heureusement, elle a su s’entourer d’une solide communauté et d’un réseau professionnel qui l’ont soutenue tout au long de son parcours.

La vision futuriste de Social Dodo : Une évolution constante

Pour Dooshani, l’avenir de Social Dodo est résolument tourné vers l’innovation et l’adaptation. « Ma vision à long terme est de continuer à faire progresser Social Dodo en une agence dynamique et innovante, qui s’adapte à l’évolution rapide du paysage de la communication digitale », dit-elle. En adoptant des stratégies personnalisées centrées sur les données, en tirant parti des nouvelles technologies et en élargissant ses services, elle est déterminée à rester à la pointe du secteur. « Nous allons continuer à cultiver une équipe de talents créatifs qui sont passionnés par l’obtention de résultats », ajoute-t-elle.

Voyager en solo : Une source inépuisable d’inspiration et de croissance

Dooshani n’est pas seulement une solo-preneuse, elle est aussi une solo-travelleuse, un aspect de sa vie qui influence grandement son travail. Elle partage : « Voyager seule m’a aidée à recentrer mes priorités et à stimuler ma créativité. Chaque nouvelle destination apporte une inspiration fraîche qui se traduit par des idées audacieuses et innovantes dans les stratégies de communication ». Elle se souvient d’une expérience marquante lorsqu’elle a été oubliée sur l’île Maya Bay en Thaïlande. « Cette situation m’a appris à lâcher prise et à faire confiance à l’univers. Cette leçon de vie m’aide aujourd’hui à rester sereine face aux imprévus en affaires », explique-t-elle avec sagesse.

À ceux qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat, Dooshani conseille de se préparer mentalement aux défis, de ne pas avoir peur de prendre des risques et de bâtir un solide réseau. « Le succès ne vient pas du jour au lendemain, mais avec persévérance et détermination, tout est possible », encourage-t-elle.