Doorganah Venkatasawmy: 55 ans au service de l’éducation

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"17118","attributes":{"class":"media-image wp-image-29007","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"547","alt":"Doorganah Venkatasawmy"}}]] Doorganah Venkatasawmy en compagnie de son épouse.

</div> Doorganah Venkatasawmy est un homme très cultivé, intelligent, sage, lucide et qui maîtrise son dossier. C’est avec une très grande joie qu’il nous raconte le parcours de cet ébahissement secondaire. Si auparavant, il allait tous les jours au collège, tel n’est plus le cas maintenant. « Mo fatige aster. Enn sel fwa par semen mo vinn kolez », dit-il. C’est à l’âge de 16 ans, qu’il a débuté dans l’enseignement au collège Magdalena. « Après avoir passé cinq années au sein de cet établissement secondaire, en 1961, avec l’aide de trois autres amis, on a acheté le collège Friendship, qui était un collège mixte », raconte-t-il avec nostalgie. Ils ont débuté avec 200 étudiants. Après trois mois, un de ses amis les quitte. Quelque temps après, c’est au tour d’un autre. « À un certain moment, l’établissement comptait 500 garçons et 75 filles », ajoute-t-il avec le sourire. C’est en 1968 que lui et son ami décident de se séparer et il prend en charge l’établissent qui accueille les filles. À cette époque, il y avait 80 filles. Mais en ce moment, il y a quelque 1 300 filles. En 2005, l’établissement secondaire comptait 1 700 étudiants, 1 650 en 2007, 1 500 en 2009 et 1 450 en 2010. Il note que le nombre d’étudiants baisse, car il y a eu la construction des plusieurs collèges. Il garde toujours de bons souvenirs. Il explique aussi que deux filles ont été classées en 1999 et en 2000 dans les filières économie et technique respectivement. L’attitude des étudiants a complètement changé durant ces dernières années note-t-il avec tristesse. « Si auparavant, elles étaient obéissantes, maintenant ce n’est plus le cas. Mais au sein du collège la discipline doit primer. Certaines y viennent et nous demandent de les conduire à la mediclinic », fait-il observer.

L’actualité au quotidien

Doorganah Venkatasawmy est un homme qui suit l’actualité. Il commence sa journée tous les jours par une trentaine de minutes d’exercices physiques. Par la suite, il prend son petit-déjeuner et lit les journaux. Durant la journée, il écoute la radio, surtout les interviews. En 2007, il a été fait Member of the Order of the Star and Key of the Indian Ocean. La relève est assurée, car c’est son fils Radhakrishna Venkatasawmy qui va le remplacer. Sa fille Asha Venkatasawmy-Pyneeandee est actuellement la rectrice du collège. [row custom_class=""][/row] [row custom_class=""][/row] [row custom_class=""][/row]  

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Nine-year Schooling

Abordant, le Nine-year Schooling et les collèges privés qui craignent la fermeture, il explique que dans un premier temps, les collèges qui ont moins de 200 étudiants seront grandement affectés. « On est encore dans le flou sur le Nine-year Schooling. Le gouvernement ne l’a pas encore défini. On sait seulement qu’il y aura un examen quand les étudiants seront en Form III », précise-t-il. Doorganah Venkatasawmy estime que les collèges privés n’ont pas eu l’occasion de donner leur avis sur cette réforme. « On se demande si la délinquance va diminuer. Souvent, les étudiants ne viennent pas au collège et on doit les inciter à venir. Dans les collèges préprofessionnels, c’est pire. Le langage des étudiants est inacceptable. On ne croit pas que ce problème sera résolu », poursuit-il. Le problème avec les étudiants du School Certificate et du Higher School Certificate resteront les mêmes. « Une fois qu’ils auront fini de payer pour leur examen, ils ne vont pas venir au collège », dit-il.