Contrairement à son compagnon Akil Bissessur, Doomila Moheeputh reste dans l’ombre. Si l’avocat est très actif sur les réseaux sociaux et n’hésite pas à faire connaître son opinion, elle est tout son opposé. Ceux qui l’ont côtoyée ne digèrent pas qu’elle soit suspectée de trafic de drogue. De nombreux internautes lui témoignent d’ailleurs leur soutien.
Née le 25 novembre 1975, Doomila Devi Moheeputh, dite Sweety, habite à Palma, à Quatre-Bornes. Divorcée, elle a un fils qui étudie à l’étranger. Ancienne élève du Collège Eden, elle occupe la fonction de Sales Marketing Executive d’afm.media.
La jeune femme a débuté sa carrière en tant que Public Relations Officer à l’hôtel Sofitel. Elle a ensuite été successivement Public Relations Specialist à l’hôtel Maritim, Manager du Bowling Leisure Centre, directrice de Dolphin Island Ltd, Managing Director de Maurissimo Ltd, Managing Director de 212 Ltd, Sales Executive and Event Coordinator pour Apavou Immobilier, Operations and Event Manager de Domaine IZI, Recruitment and Marketing Manager à la Vatel Business School, directrice de Pont Naturel Quad Ltd, puis Administrative and Marketing Manager de Varangue sur Morne.
Doomila Moheeputh a également été membre du comité 13 octobre, qui avait été créé le 13 octobre 2018. Suite à quoi les jalons avaient été posés, menant vers la création de 100% Citoyens en avril 2019. « Elle veut faire la différence », indique un membre du mouvement qui l’a connue à cette époque. Cependant, on avance que de nature discrète, elle se fait petite. « Elle n’est pas intéressée par la politique active », souligne-on.
Dans son entourage, on la décrit comme une travailleuse acharnée. « Madam la enn hard worker. Li enn fighter. Limem gagn so lisans tou. Li pa ditou dan bann zafer ladrog. Dan nou fami pena sa bann zafer la », déclare un proche. « C’est une personne correcte. Elle travaille très dur. Elle n’est pas impliquée dans cette affaire. Il s’agit d’un coup monté », ajoute quelqu’un qui fréquente la quadragénaire.
Plusieurs autres personnes sont convaincues de son innocence. « I believe her to be innocent and not a dealer in synthetic drugs », peut-on lire dans une publication sur Facebook. Certains estiment que Doomila Moheeputh est une victime collatérale. « Ils en ont après Akil et non pas sa partenaire », précise un internaute qui pense qu’Akil Bissessur était dans le viseur de la police.
Publicité
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !