Don Panik: «Je demande pardon à mes fans»

Il plaide la folie passagère. Don Panik, Louis David Steward pour l’état civil, jure que cela ne se répètera pas. L’interprète du tube Poisson salé, 34 ans, a été arrêté pour vol à l’arraché jeudi. Arrêté, placé en détention et traduit devant la justice, il est actuellement en liberté conditionnelle. Le Dimanche/L’Hebdo l’a rencontré samedi. Il explique que ce sont des contraintes financières qui l’ont poussé à voler le porte-monnaie d’une collégienne. « J’ai de gros soucis financiers depuis pas mal de temps. Ce jour-là, je devais rembourser une importante somme d’argent à un ami de longue date. Il ne me croyait pas quand je lui disais que j’étais fauché », soutient l’artiste. Don Panik était en train de marcher quand, non loin de l’église Notre-Dame du Rosaire, à Quatre-Bornes, il a aperçu une collégienne en train de mettre son porte-monnaie dans son sac à dos. « J’ai perdu la tête. D’un coup, je n’ai fait que penser à ma dette. Ce porte-monnaie était devenu une obsession, peu importe l’argent qu’il contenait », dit-il. L’artiste est alors passé à l’acte. Sauf que des policiers étaient dans les parages. Alertés par les cris de la jeune fille, ils ont couru après Don Panik et l’un d’eux lui a rapidement mis la main au collet. Arrêté, il a été interrogé au poste de Quatre-Bornes , où il a passé 24 heures en détention. Traduit devant la justice, il a obtenu la liberté conditionnelle. « Je demande pardon à la collégienne, à mes fans et au public en général. Je ne suis pas un voleur. J’ai commis cette bêtise parce que je n’avais pas le choix. Certes, j’ai autrefois eu des démêlés avec la police pour une histoire de violence conjugale, mais c’est le passé. Depuis, j’ai composé pas mal de tubes et je me suis mis en couple avec Virginie, une personne sympathique et aimante », confie-t-il. Conscient des dégâts que cet incident a causés à son image, l’habitant de Résidences Kennedy souhaite tourner la page. « Rappelez-vous de moi en tant qu’artiste et non comme délinquant », affirme-t-il.