Pas moins de 1 300 patients souffrant d’insuffisance rénale attendent depuis plusieurs années une transplantation. Ils sont pour l’instant contraints de subir des traitements de dialyse à raison de quatre heures par séance trois fois par semaine. Leur qualité de vie est suspendue aux débats autour du Human Tissue (Removal, Preservation and Transplant) Bill qui sera présenté en deuxième lecture au Parlement ce mardi 15 mai.
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Si certains émettent encore des réserves au sujet du projet de loi, le ministre de la Santé s’est néanmoins réjoui du soutien qu’il a obtenu du Conseil des religions (CDR). Les membres du CDR ont eu une rencontre avec le ministre de la Santé Anwar Husnoo le lundi 14 mai. À l’issue de cette réunion qui s’est déroulée en présence du représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Maurice, le Dr Laurent Musango, la satisfaction était de mise.
Anwar Husnoo a aussi mis l’accent sur l’aspect technique et éthique pris en considération lors de la rédaction du projet de loi. « Nous suivons les principes et recommandations de l’OMS », a soutenu le ministre. Il a aussi fait ressortir que la priorité sera donnée aux patients en attente de transplantation rénale en tenant compte de l’âge et de la compatibilité des donneurs, entre autres. Il a aussi affirmé qu’aucun trafic d’organes ne sera toléré. Une peine de 15 ans de prison est prévue pour tout contrevenant.
Anwar Husnoo a eu un entretien téléphonique avec le cardinal Piat qui lui a fait part de son appréciation mais qui a exprimé des réserves au sujet du projet de loi. Le ministre a affirmé qu’il avait déjà été alerté sur ces points et qu’il ferait le nécessaire.
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