Dommages de Rs 100 millions - Xavier-Luc Duval : «Je n’ai pas peur d’Alvaro Sobrinho»

Xavier-Luc Duval donne la réplique au multimilliardaire angolais, Alvaro Sobrinho. Le fondateur de l’organisation Planet Earth Institute réclame des dommages de Rs 100 millions au leader de l’opposition pour des allégations qui auraient été faites contre lui.

« Je n’ai pas d’argent et je ne paierai pas Alvaro Sobrinho…Je n’ai pas peur de lui. D’ailleurs je suis convaincu que je n’aurai pas à payer cette somme car tout ce que j’ai dit n’est pas faux. C’est une tentative claire et nette de museler le leader de l’opposition », dénonce Xavier-Luc Duval. Le leader de l’opposition animait une conférence de presse au siège du PMSD, à Les Salines, vendredi. Il estime que la Financial Services Commission (FSC) n’avait pas agi conformément aux articles 18 et 20 de la Finance Act. « Il y a eu une violation de la loi, lors de l’octroi du permis à Alvaro Sobrinho », a fait ressortir Xavier-Luc Duval.

Pour rappel, dans sa plainte, Alvaro Sobrinho a estimé que des propos formulés par le leader de l’opposition, en conférence de presse en juin dernier, avaient « porté atteinte à sa réputation ».

Poursuites et manifestation

Le leader de l'opposition a, par la suite, évoqué les propos tenus par le vice-Premier ministre, Showkutally Soodhun, à son égard. Xavier-Luc Duval a fait ressortir que « Soodhun devient un homme dangereux pour le pays et il menace sa stabilité ». « J’espère qu’il n’y aura pas d’interrogatoire menti-menti. Le dénouement dans cette affaire déterminera si Maurice est un État de droit et en dira long sur la police. Celle-ci dit ne détenir aucune preuve des propos tenus par Soodhun. Les copies écrites des éléments du service de renseignement (National Security Services,Ndlr) qui sont présents dans toutes les réunions politiques doivent bien exister », a martelé le leader de l’opposition.

Si l'enquête n’aboutit à rien, il laisse entendre qu’il y aura des poursuites judiciaires contre Showkutally Soodhun et même une manifestation, si nécessaire. « Au-delà des menaces contre ma personne, c’est une menace à la stabilité et à la paix dans le pays », a maintenu le leader de l’opposition. Il a terminé en déplorant que le Premier ministre, Pravind Jugnauth, soit incapable de révoquer un de ses ministres, lorsqu’il le faut.