Bruneau Laurette et des membres de sa famille résident dans une maison de location à étage à Petit-Verger. Le mardi 8 novembre, une ambiance calme y régnait. Pour accéder à l’étage, il faut emprunter des escaliers qui se trouvent dans le garage. Aucune caméra de surveillance n’est visible à l’extérieur de cette maison où vit Bruneau Laurette et ses enfants.
Publicité
Selon le voisinage, Bruneau Laurette occupe cette maison depuis plusieurs années. Dans cette ruelle, des voisins eux sont dans l’incompréhension depuis le raid de la PHQ SST.
« Kan la polis inn vini vandredi nou ti la mem, selma la zot inn dir nou res andan », relate un voisin. Depuis que les habitants de Saint-Pierre ont appris la nouvelle de cette grosse saisie de drogue, ils s’arrêtent devant la ruelle. Et ils regardent la maison devenue célèbre depuis le week-end dernier.
Le lundi 7 novembre, la fille de Bruneau Laurette, âgée de 26 ans, a enregistré une Precautionary Measure au poste de police de Moka. Elle précise que la veille de la descente policière, le jeudi 3 novembre, elle se trouvait à Calodyne chez sa belle-mère. Par la suite, depuis le 4 novembre, elle vivait dans la région de Curepipe chez un proche parent. Mais depuis que la police a embarqué son père et son frère, elle s’est installée dans la maison à Saint-Pierre.
Ses démêlés avec la justice
En 2012 : Des amendes pour émission de chèque sans provision
En septembre 2020, le DCP Heman Jangi, patron du CCID à l’époque, avait affirmé sur Radio Plus, que Bruneau Laurette avait déjà été inquiété par la police en 2012. Le DCP Jangi avait soutenu qu’il avait été poursuivi pour une affaire de chèque sans provision, dont le montant totalisait Rs 325 000. Deux amendes de Rs 7 000 lui avaient été infligées.
Septembre 2020 : Bruneau Laurette arrêté et blanchi pour émission de chèque sans provision
Le mardi 22 septembre 2020, Bruneau Laurette , avait été épinglé pour chèque sans provision par le CCID. La police lui reprochait d’avoir émis un chèque de Rs 8 000 sans provision, mais aussi une facture non-payée s’élevant à Rs 80 000 pour une location de voiture. Une plainte avait été consignée à la police de Quatre-Bornes, six jours plus tôt. L’affaire avait ensuite été rayée au mois de septembre 2021, devant le tribunal de Port-Louis.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !