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Doléance d’une cliente - Canapé craquelé : le revendeur évoque une mauvaise utilisation

Selon la cliente, les craquelures sur le canapé se sont multipliées au fil des jours.

Une habitante de Pointe-aux-Sables de 59 ans refuse de payer pour faire réparer un canapé qui, selon ses dires, a commencé à se craqueler quelques mois après l’achat. Le revendeur évoque une mauvaise utilisation de l’objet, réclamant Rs 10 000 pour le faire réparer. 

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Emilienne Louis, âgée de 59 ans, affirme que la matière de son canapé a commencé à se craqueler sept à huit mois après l’achat. Contacté par la rédaction d’Explik ou Ka pour obtenir sa version des faits, le revendeur a indiqué que le rapport technique a conclu que le canapé a été mal utilisé. 
« Un devis pour les réparations a également été remis à la cliente. Elle a formulé une demande pour payer le coût des réparations sous forme de mensualités. Malheureusement, sa requête ne peut être acceptée », a expliqué une préposée. 

La quinquagénaire, qui habite Pointe-aux-Sables, ne compte pas mettre la main à la poche pour faire réparer son sofa. Elle raconte qu’elle a acheté un set le 13 décembre 2019 pour la valeur de Rs 33 000. « Au départ, je pensais que c’était dû à la poussière, puis de jour en jour les craquelures se sont multipliées », soutient-elle. 

Elle dit alors s’être rendue au magasin concerné pour porter plainte. « Des responsables du commerce sont venus chez moi pour prendre des photos des parties abîmées du fauteuil », explique Emilienne Louis. Après leur passage, elle a reçu une copie du rapport technique disant qu’elle devrait débourser Rs 10 000 pour faire recouvrir le sofa d’une nouvelle matière. 

« Comment se fait-il que je paie une garantie supplémentaire, mais que le fauteuil ne soit pas couvert par la garantie et que des frais supplémentaires me soient réclamés ? », se demande la plaignante. Car, comme elle l’affirme, lorsqu’elle a acheté le set, le vendeur l’a informée qu’il y avait un an de garantie et il lui a alors proposé de payer une somme additionnelle de Rs 3 599 pour l’étendre sur trois années supplémentaires. « Le revendeur doit s’assurer que les produits qui sont mis en vente sont de bonne qualité », estime-t-elle. 

Sollicitée sur ce cas, Amita Gunesh, Senior Consumer Affairs Officer à la Consumer Affairs Unit, lance un appel aux revendeurs pour qu’ils s’assurent de la qualité des produits qu’ils commercialisent. Elle trouve regrettable que la cliente ait acheté un sofa pour cette valeur et qu’il soit endommagé peu de temps après. « Toutefois, il faudra vérifier ce que dit le document certifiant sa garantie », souligne-t-elle. 

Pour la Senior Consumer Affairs Officer, « c’est facile de faire un rapport et de le remettre à la CAU pour dire que c’est une mauvaise utilisation du client qui a abîmé le canapé ». Elle conseille à la cliente de porter plainte à la CAU. « À notre niveau nous ouvrirons une enquête pour déterminer ce qui s’est passé et voir, dans la mesure du possible, comment faire pour réparer le produit. Si besoin est, le cas ira en cour », explique Amita Gunesh. 

 

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