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[Document] Rajesh Ramlogun mort en détention: 4 ex-membres de la MCIT blanchis

L’appel du Directeur des poursuites publiques (DPP) dans l’affaire entourant la mort de Rajesh Ramlogun, alors qu’il était en détention policière, a été rejeté en Cour suprême mercredi matin 16 mars.

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[row custom_class=""][/row] [row custom_class=""][/row] Les juge de la Cour suprême Asraf Caunhye et Rita Teelock, dans leur jugement, a fait comprendre qu’il n’y a pas de preuves réelles entourant les circonstances du décès de Rajesh Ramlogun. « When the State kills one of its citizens in police custody, it constitutes an intolerable violation of the human rights of the individual. But when the State kills with impunity, it rocks the very foundation upon which a democratic state rests i.e the Rule of Law », écrivent les juges. Quatre anciens membres de la Major Crimes Investigation Team (MCIT), le sergent Vissiraj Jagdawoo (35 ans), le caporal Rashid Madarbux (54 ans) et les constables Jean Michel Yves Levasseur (27 ans) et Luc Désiré Potié (54 ans), avaient été acquittés dans cette affaire en 2009. Dans leur arrêt, les magistrates Jane Lau Luk Poon et Shameen Hamuth-Laulloo avaient conclu que la poursuite n’avait pas pu établir que les quatre ex-officiers de la MCIT étaient responsables de la mort de Rajesh Ramlogun. Les magistrates ont soutenu qu’elles ne pouvaient pas se fier sur la poursuite qui avait déduit que Rajesh Ramlogun aurait été tabassé par les quatre ex-membres de la MCIT au moment de son interrogatoire le 12 janvier 2006 dans les locaux de la MCIT aux Casernes centrales. Le DPP avait interjeté appel contre ce jugement. Les quatre ex-membres de la MCIT étaient poursuivis pour abus d’autorité ayant causé la mort de Rajesh Ramlogun, alors que celui-ci était sous garde policière. Ils étaient accusés aussi d’avoir ourdi un complot pour dissimuler des preuves entourant la mort de Rajesh Ramlogun. C’est le 14 janvier 2006 que Rajesh Ramlogun est décédé des suites d’un traumatisme crânien. Il avait été arrêté deux jours plus tôt par la MCIT alors dirigée par feu Prem Raddhoa dans le cadre de l’enquête sur le meurtre des belles-sœurs Jhurry à Lallmatie. Les proches de Rajesh Ramlogun estiment qu’il a été victime de brutalités policières. Au départ, sept officiers de la MCIT ont été arrêtés et libérés sous caution. L’accusation contre trois d’entre eux a été abandonnée par la suite. Les quatre ex-membres de la MCIT avaient plaidé non coupable sous les accusations retenues contre eux. Ils étaient défendus par Mes Gavin Glover, Samad Goolamaully, Devina Deonarain et Siddartha Hawoldar. Me Samad Goolamaully, dans une déclaration à Radio Plus mercredi 16 mars, dit avoir toujours fait confiance à la justice. Mais il déplore le fait que des gens puissent perdre la vie en cellule policière.

MàJ > Faut-il donner plus de pouvoir à la Commission des droits humains ?

Qui a tué Rajesh Ramlogun en cellule policière ? Finalement, la question reste entière. Est-ce que la police peut enquêter sur la police, et rester neutre ? L’enquête de l’époque, pour déterminer les circonstances de la mort de Rajesh Ramlogun, avait été menée par le Central CID. Marie Lourdes Lam Hung, responsable de la Police Complaints Division, est catégorique : ce département de la Commission des droits humains doit avoir plus de pouvoir. Marie Lourdes Lam Hung, dans une déclaration à Radio Plus mercredi après-midi 16 mars, demande que cette commission ait le pouvoir d’arrestation. Car, mener une enquête comme il se doit requiert beaucoup plus de pouvoir que ceux que détient la Police Complaints Division. L’ancien Attorney General Me Rama Valayden, qui a pris position contre les cas de brutalités policières à plusieurs reprises, abonde : la police ne peut pas enquêter sur la police. Il faut une enquête indépendante, affirme Me Rama Valayden sur Radio Plus. Le gouvernement de l’alliance Lepep avait promis dans son programme électoral de donner plus de pouvoir à la Police Complaints Division, et la transformer en une Police Complaints Commission.

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