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[Document] Icac: un code de conduite des parlementaires d’ici fin mai

Les efforts pour combattre la corruption seront futiles s’il n’y a pas d’effort en parallèle pour revoir certains articles de la Prevention of Corruption Act (PoCA), affirme le directeur général par intérim de la commission anticorruption [Icac] Kaushik Goburdhun dans sa dernière newsletter trimestrielle.

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L’expertise australienne a été sollicitée pour déterminer si l’Icac pourrait avoir recours à des auditions en public. Kaushik Goburdhun rappelle que l’objectif principal de l’Icac est de collecter des preuves et les soumettre au Directeur des poursuites publiques (DPP). S’il y aura des auditions en public, il faudra, selon lui, revoir certains paramètres légaux. Mais Kaushik Goburdhun insiste sur des changements à apporter à la PoCa. Selon lui, cette loi est restée pratiquement inchangée depuis 2002. Et il existe des propositions datant de 2013 qui, entre autres, permettraient à l’Icac de mieux sévir dans le secteur privé, ou d’agir dans des cas de complot et de mieux protéger les potentiels témoins. Kaushik Goburdhun rappelle que la corruption ne concerne pas que les fonctionnaires, mais aussi les parlementaires. L’Icac, selon lui, a travaillé de concert avec le secrétariat du Commonwealth et l’United Nations Office on Drugs and Crime sur un code de conduite des membres de l’Assemblé nationale ; code de conduite qui sera prêt d’ici fin mai. Kaushik Goburdhun dit constater une hausse du nombre de cas de corruption rapportés à l’Icac. Ce qui traduit, selon lui, le sentiment que le public, dans son ensemble, juge de plus en plus important de dénoncer la corruption.

Shanmuga Allagapen

Newsletter de l'Icac dans son intégralité :

 

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