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DJ LP  fait trembler les dancefloors

DJ LP  fait trembler les dancefloors Laurent Pierre Richard, alias DJ LP, compte 12 ans dans le deejaying.

À 34 ans, il fait vibrer les boîtes de nuit de l’île. Son nom est sur toutes les lèvres des clubbers de la nouvelle génération : Laurent Pierre Richard, alias DJ LP n’est plus à présenter. De Lakaz Cascavelle en passant par le Backstage et toutes les grandes soirées du moment, il est partout et s’invite prochainement au Silent Party du Sunset Café. Rencontre.

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La musique est la plus belle forme d’expression qui existe. Elle suscite des émotions et fait danser toutes les générations de clubbers comme le fait DJ LP. Laurent Pierre Richard, 34 ans, compte dernière lui 12 ans de carrière.

Prédestiné à faire du deejaying, à 15 ans, il était fasciné par les DJs qui mixaient dans les soirées et les événements du moment. Après s’être essayé aux platines avec quelques amis lors des soirées d’anniversaires, Laurent Pierre prend la décision la plus importante de sa vie, celle de poursuivre des études dans le deejaying. « Comme Maurice ne proposait pas vraiment de cours dans ce domaine, je me suis envolé pour Sydney où j’ai eu la chance de me perfectionner dans le deejaying et les techniques audio », raconte Laurent Pierre.

Après une année d’études, le DJ se lance de plain-pied dans le monde de la nuit. Il fait la première partie de nombreuses grosses soirées dans les boîtes de nuit les plus connues de Sydney et rencontre des DJs de renom. « J’étais à l’époque un grand fan de musique urbaine, mais je mixais principalement de la house, car ce style était très populaire à l’époque ». Sa musique et ses mix sont influencés par Daft Punk, Dr Dre, 2PAC, Notorious B.I.G, Soul II Soul, un mélange d’influences qu’il viendra aujourd’hui définir comme « open format », un mixte de musique urbaine, commerciale, hip-hop, house et afro. « Je n’aime pas rester figé dans un style », précise-t-il.

LP pliera bagages pour Perth pendant les neuf années qui suivirent dans le but de poursuivre ses études. Il rejoint un collectif de DJs Definition of House (DOH) avec qui il a mixé dans des boîtes de nuit et durant des soirées d’étudiants avant de prendre la décision de retourner au bercail pour des raisons personnelles. Laurent Pierre raconte qu’il a été contacté par Lakaz Cascavelle où il officiera comme DJ résident pendant trois ans. C’est d’ailleurs durant ces trois ans qu’il se fera un nom dans le monde du nightlife. LP est sollicité pour de nombreuses soirées, notamment au Backstage Lounge Bar, les événements de Urban Pulse, Maître Gims, Sunburn et prochainement Aya Nakamura et Dadju, puis en février, le Silent Party qu’organise le Sunset Café à Grand-Baie.

Un événement unique en son genre qui commence doucement à gagner les cœurs des clubbers. « C’est un concept qui a déjà été lancé dans le passé à Maurice et qui est plus récemment revenu en force par le biais des organisateurs de Kaz Out ». Après une première édition en décembre dernier au Sunset Café. Le Silent Party sera de retour le 2 février prochain avec trois options dans le casque, « l’aspect intéressant du concept, c’est que le public aura le choix entre trois fréquences, la première où mixera LP, la seconde avec David Jay et la troisième un Jukebox avec la musique de leur choix. À travers la lumière LED de chaque casque, je vais découvrir quelles sont les personnes qui écoutent mes mix ».

Cette année, le DJ LP planifie déjà deux dates en Europe pour des festivals et autres événements. Il sera de retour comme DJ résident à Lakaz Cascavelle pour sa réouverture.

 

 

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