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Diya meurt cinq jours après avoir été brûlée - Sweta : «Ma fille était la prunelle de mes yeux»

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Diya Boodhoo, 7 ans, a été grièvement brûlée le 17 novembre dans la chambre de prières de sa maison. Cinq jours après, elle a rendu l’âme. Ses parents et ses deux sœurs sont anéantis.

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Diya Boodhoo était en Standard II. « Elle était notre lumière », disent ses proches. « La perte de notre benjamine nous a anéantis », témoigne Sweta Boodhoo, 29 ans. La mère de Diya revient avec peine sur cette tragédie.

« Mon monde s’est écroulé. Ma fille était la prunelle de mes yeux. C’est comme si on m’avait arraché un œil. Comment faire le deuil de son enfant âgé de sept ans ? » lâche Sweta, en pleurs.

« Diya respirait la joie et la bonne humeur. Elle était toujours souriante », confie la jeune femme. « C’était une enfant agréable, brillante à l’école. Elle fréquentait l’Aryan Vedic Aided School de Laventure et excellait dans toutes les matières. Elle aspirait à devenir enseignante. »

Ravi, 37 ans, le père de Diya, est tout aussi bouleversé que son épouse. « La veille de la mort de notre fille, mon épouse et moi lui avons rendu visite à l’hôpital. Elle nous a montré un dessin qu’elle avait fait sur du papier : une maison et son jardin. Elle avait placé des anges tout autour. Elle avait aussi dessiné une petite fille et nous avait dit que c’était elle. Diya nous a donné des signes qu’elle quitterait ce monde. C’est après sa disparition brutale que nous avons compris le sens de ce dessin prémonitoire. C’était la première fois qu’elle faisait ce genre de dessin », soutient Ravi.

« Nous nous rappellerons toujours des bons moments que nous avons passés avec notre fille. Dimanche, lorsque nous sommes allés la voir, Diya nous a fait rire. Elle a pris notre portable pour faire un selfie. Nous nous souviendrons toujours qu’elle était joyeuse », disent Ravi et Sweta.

Brûlée au ventre et au dos

Le 17 novembre restera une date noire pour la famille Boodhoo. « C’est le jour où notre fillette s’est brûlée. Diya jouait avec ses sœurs âgées de 11 et 9 ans. Soudain, elle s’est rendue dans la chambre réservée à la prière. Sa robe a touché une lampe allumée, posée au sol. Le vêtement s’est enflammé. C’est moi qui ai éteint les flammes avant de la transporter à l’hôpital. Elle s’est montrée très brave face à la souffrance. Diya était brûlée au ventre, au dos et au bras droit. Après cinq jours de calvaire, mon petit ange s’est envolé. Je suis dévasté... Je n’arrête pas de penser à elle. Diya me manquera beaucoup. Perdre une fille que l’on a tant aimée, c’est la pire des souffrances », se lamente Ravi.

Selon Sweta et Ravi, la naissance de Diya avait illuminé leur existence. « Nous l’avons ainsi prénommée Diya, car cela signifie lampe. Depuis qu’elle a quitté ce monde, nous avons perdu notre rayon de soleil. Ses deux soeurs sont traumatisées. Toutes trois partageaient la même chambre. C’est devenu très difficile pour elles de dormir. Elles la chérissaient beaucoup. Nous demandons à Dieu de nous donner le courage de vivre », ajoutent les parents.

Rajendra, 61 ans, le grand-père de Diya, est toujours sous le choc. Ce sexagénaire était assis dans un coin de la cour quand nous l’avons rencontré. Il ne cesse de penser à sa petite-fille.

Aurait-elle pu être sauvée ?

« Mo ti bien atase avek Diya. Mo ti kontan zwe avek li. C’est une grande perte pour notre famille. On passe par une épreuve très difficile », relate Rajendra. Il estime que Diya aurait pu être sauvée si le « grattage » avait été effectué à temps. « Depuis le 17 novembre, Diya a été admise à l’Intensive Care Unit de l’hôpital Victoria. On ne lui a fait que des pansements. Des médecins nous ont dit qu’il aurait fallu procéder à un grattage, mais que rien n’a été fait », souligne le grand-père.

Selon le rapport d’autopsie, la fillette est morte d’une septicémie.

 

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