La Cour intermédiaire a disculpé un ancien chargé de cours de l’Université de Maurice (UoM) accusé de harcèlement sexuel le 10 décembre 2024, soit dix ans après les faits présumés.
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La décision repose sur des incohérences relevées dans le témoignage de l’étudiante, alors âgée de 27 ans.
L’homme de 66 ans, poursuivi en vertu des articles 26 (6)(a)(11) et 25 de l’Equal Opportunities Act, avait plaidé non coupable. Selon la plaignante, en octobre 2014, il lui avait promis de meilleures notes en échange d’une rencontre en privé avec elle. Elle a affirmé qu’elle s’était rendue dans son bureau partagé avec un autre enseignant et l’avoir vu bouger ses mains sous la table alors qu’elle était assise. Selon elle, il se touchait le sexe. Elle a déclaré avoir quitté le bureau choquée et décidée à ne plus le revoir.
Cependant, en mars 2015, elle avait dû rencontrer à nouveau, car il avait refusé de signer son projet. Elle avait signalé l’affaire en juillet 2015, expliquant traverser une période difficile.
Une comptable, qui avait été sa camarade de classe entre 2012 et 2015, a témoigné qu’elle avait accompagné la plaignante à deux reprises pour rencontrer le Vacoassien. Selon elle, la déclarante lui aurait confié que le sexagénaire avait fait des commentaires déplacés et proposé de la voir en dehors de l’UoM.
La magistrate Sophie Chui-Gunness a relevé des incohérences entre le témoignage de la déclarante et celui de la comptable. Elle note que la plaignante a rapporté l’affaire à la police en juillet 2015, soit trois mois après que le sexagénaire avait lui-même fait une déclaration contre elle. C’était en avril 2015. Elle a conclu que ces éléments entretiennent des doutes sur les motivations de la plaignante.
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