Navin Ramgoolam fait appel au rassemblement du peuple. « Nou tou parey. Ou kroir bizin expliké en 2018 ki pa bizin vote par caste ? Nou sorti différent kontinan me nou ène sel lepep », a déclaré le leader du Parti Travailliste (PTr). L’ancien Premier ministre était l'invité d'honneur pour les célébrations de la fête de Divali, organisée par la société Suryavanshi Rajput Sabha, à Triolet, mardi. Navin Ramgoolam a été présenté comme « futur Premier ministre ». Pour les dirigeants de l'association, c'est certain que le leader du Parti travailliste reviendra au pouvoir.
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Dans son discours, Navin Ramgoolam a souligné que « Divali est une fête nationale et non pas la célébration d'une communauté ». Il a souligné qu'il y a plusieurs leçons à tirer du Ramayana, soit la victoire du bien sur le mal. Le leader des Rouges est revenu sur l'historique du Ramayana. Il a fait le parallèle entre l'histoire de la divinité hindoue Ram et le poste de Premier ministre. « Ena pikan lor sa siege la zott pa koner zott », a indiqué Navin Ramgooalm. Il a souligné que la légitimité est importante. Il a également souligné que le poste de chef se mérite. « Ici papa finn donn piti tronn san pass par lepep. Ena sancsyon sa », dit-il.
Navin Ramgoolam a fait une parenthèse pour expliquer que sur la rue Vandermeersch, tous les arbres ont été abattus sauf un, devant la demeure d'un employé du Bureau du Premier ministre.
L’ancien Premier ministre a fait comprendre que les organisateurs ont subi plusieurs difficultés. « Ce bann kapon sa. Kan nou ti au pouvoir nou pa finn empes person fer fete nou », dit-il. Il a mis l'accent sur l'honneur, la patience et le sacrifice. « Ena mo finn dir zott pa poz kandida. Zott ofense zott kapav al boir poison tou », ajoute le leader du PTr. Navin Ramgoolam a fait ressortir qu'il faut de la discipline au sein du parti.
Navin Ramgoolam est revenu sur les événements qui ont produit après les élections générales de 2014. Il a confié que plusieurs fonctionnaires proches du PTr ont été transférés et tourmentés après les législatives de 2014. Il affirme aussi qu'il y a des proches du PTr qui n'ont pas été inquiétés. « Il faut savoir pourquoi ? On ne peut avoir les pieds des deux côtés. Il faut choisir son camp », avance l’ancien Premier ministre.
Le leader du PTr a souligné que peu importe la difficulté, il faut savoir qu'il y a une raison derrière. Il a fustigé ceux qui ont quitté le camp rouge. Il a expliqué que ceux-là commencent à avoir peur. « Pou ena trwa kandida ici. Tou le trwa bizin elu (…) Ou pou bizin azir mem si ou korek ek dimoune la », martèle Navin Ramgoolam.
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