Karouna, une habitante de Montagne-Blanche ne sait plus à quel saint se vouer. Elle explique que sa famille avait reçu une correspondance du conseil de district de Moka l’invitant à enlever ses plantations d’un terrain situé à l’avenue Perruche.
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La famille de Karouna ne sait plus vers qui se tourner après la destruction de ses plantations par le conseil de district de Moka. Elle évoque un abus de droit. Les explications que les membres de la famille ont obtenues des autorités : une nouvelle station de pompiers devra être construite sur le terrain. Ayant tous les documents nécessaires prouvant la propriété du terrain, les membres de la famille ont consulté un homme de loi pour présenter leur dossier au conseil de district. Ils ont reçu une lettre officielle de cette instance qui certifie qu’ils sont propriétaires du terrain.
Un peu plus tard, une nouvelle correspondance leur est adressé. Puis, des employés de la collectivité locale ont débarqué sur le terrain avec une pelleteuse pour détruire les plantations nouvellement aménagées par les membres de la famille. « Malgré la présentation des documents y relatifs et de la lettre officielle du conseil de district, les officiers n’ont pas voulu vérifier auprès des responsables. Ils ont tout détruit sur le terrain, affirmant que ces terres appartiennent au conseil de district », s’indigne Karouna.
Aucune action policière
Bien qu’ils aient consigné une déposition, aucun policier n’est intervenu. Karouna a tenté de contacter un responsable du conseil de district, mais on l’aurait fait tourner en rond sans lui accorder la moindre explication. « Comment se fait-il que le conseil de district de Moka puisse faire la même erreur à deux reprises. C’est grave, car les plantations qui ont été détruites en deux occasions représentent un investissement et jusqu’à preuve du contraire, le terrain nous appartient ! », s’insurge Karouna.
La rédaction a pris contact avec le président du conseil de district de Moka, Nandkumar Balloo, pour en savoir plus à ce sujet. Il nous explique « qu’ils n’ont fait que suivre les ordres reçus du ministère du Logement et des Terres. D’après les registres de ce ministère, le terrain en question appartient à l’État. Et ce lopin est actuellement utilisé pour procéder à l’agrandissement du chemin. » Rendez-vous a été pris entre les deux parties pour tirer au clair cette situation.
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