Jack Bizlall a distribué des exemplaires d’un opuscule intitulé Nos erreurs constitutionnelles, le samedi 31 mars 2018, au centre Eddy Norton, à Rose-Hill. Il est revenu sur les circonstances précédant l’Indépendance de Maurice, clamant que c’est faux de dire que sir Seewoosagur Ramgoolam (SSR) est le père de la nation. « J’affirme tout haut que c’est une fausseté que de dire que Ramgoolam est le père de l’Indépendance et de la nation », écrit-il dans cet opuscule. Le syndicaliste réclame l’instauration d’une IIe République pour plus d’équité et de justice sociale.
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Selon lui, la déclassification des documents permet aujourd’hui de connaître et de comprendre ce qui s’est réellement passé en 1965, lors des conférences constitutionnelles à Lancaster House, en Angleterre. Jack Bizlall a ajouté que ce sont les États-Unis qui ont demandé à ce que Maurice soit exclu des colonies britanniques afin que les Chagos, une fois excisés, puissent être utilisés comme base militaire. « Notre Indépendance émane de l’exigence géopolitique ou géoéconomique dans le cadre de la guerre froide », explique-t-il.
Jack Bizlall annonce la tenue de dix conférences qui seront axées sur des thèmes précis et qui déboucheront sur des propositions de réformes constitutionnelles. « Nous devons identifier les éléments communs qui nous rassemblent. » Il déplore l’instauration d’une monarchie constitutionnelle avec l’accession de Maurice à l’Indépendance.
Or, dit-il, ce qu’il faut, c’est une suprématie constitutionnelle. Pour arriver à cette étape, Jack Bizlall préconise un retour à l’ancien système de 40 circonscriptions. L’objectif ultime de cette démarche est de jeter les bases d’une société post-républicaine, qui ne reposerait pas sur les conflits entre les classes.
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