La police recherche une seule voiture et deux hommes dans l’enquête sur la distribution de jus « empoisonné » lors du pèlerinage de Maha Shivaratri, dans la nuit du samedi au dimanche 11 février derniers. La présence d’un véhicule de couleur grenat a été évoquée par un salarié de la firme Larsen & Toubro à l’avenue Vandermeersch, Rose-Hill.
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Sa version a été confirmée par des témoins. Cet expatrié a été d’une grande aide aux enquêteurs pour réaliser un portrait-robot du suspect. Ses descriptions indiquent que le suspect qui a livré des bouteilles de jus contenant un mélange d’essence et d’insecticide, mesure 1m60. Plutôt musclé, il aurait au moins 25 ans et serait d’origine asiatique.
Selon le témoin, il était 23 h 15 le 10 février, lorsque le suspect a déposé une boîte en carton contenant trente bouteilles de jus au stand installé par son employeur. Vu son allure louche, le témoin aurait décidé d’ouvrir une bouteille pour en renifler le contenu. Il s’est alors rendu compte qu’une substance nocive avait été ajoutée au jus. Il a immédiatement ramassé la boîte pour éviter d’intoxiquer les pèlerins en route vers Grand-Bassin.
Cinquante minutes plus tard, le même suspect se serait rendu à l’angle des avenues Sivananda et Closel, à Phoenix, pour livrer une boîte similaire. La mine patibulaire de l’individu a mis la puce à l’oreille au président de l’association socioculturelle qui a lui aussi vérifié le contenu des bouteilles. Dans sa déposition à la police, il a mentionné une odeur de produit chimique. La présence d’une Citroën grise sur les lieux, selon ce témoin, aurait fait tourner les enquêteurs en rond plusieurs jours durant.
Le Forensic Science Laboratory (FLS) a confirmé la présence d’un mélange mortel dans les bouteilles. Les experts n’ont décelé aucune trace d’ADN ou d’empreintes sur les bouteilles. Plusieurs suspects ont été entendus, en pure perte. Les enquêteurs vérifient si un pèlerin n’a pas effectué de selfie ou un Facebook Live lors du passage du véhicule grenat à Rose-Hill ou Phoenix. Ce qui pourrait les aider à identifier les deux hommes. L’examen des images de vidéosurveillance n’a rien donné. Les caméras de la police n’ont pas été non plus d’une grande aide.
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