Elle a frôlé la mort. Une habitante de Trois-Boutiques âgée de 31 ans a été agressée par son compagnon lundi le 17 septembre. Ce dernier a essayé de la brûler vivre croyant que sa concubine a remplacé sa bouteille de rhum par une autre contenant de l’eau. La trentenaire qui a pu prendre la fuite, s’est rendue au poste de police de Plaine-Magnien pour porter plainte.
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Ce n’est pas la première fois qu’elle se fait agresser par son compagnon. Chetna (prénom fictif) se trouvait dans sa cuisine lundi le 17 septembre quand son compagnon que nous prénommons Sanjeev, 37 ans, l’a agressée à l’aide d’un bâton et a même essayé de l’étrangler. Cela, après que Sanjeev ait cru que Chetna aurait remplacé sa bouteille de rhum par une contenant de l’eau. Chetna qui a pu s’échapper de l’agression, prenait la fuite quand Sajeev l’a rattrapée et l’a aspergee du rhum avant de craquer un bâton d’allumette. « To fine remplace mo rhum par delo ? zordi mo pu brile toi vivant avec rhum mem », tels seraient les propos de Sanjeev à Chetna. Avant que Sanjeev ait pu passer à l’action, Chetna a pu prendre la fuite en quatrième vitesse.
Dès qu’elle a quitté la maison, Sanjeev a verrouillé la porte. N’ayant pas de choix, Chetna a dû passer la nuit à l’extérieur de sa maison. Contactée, elle raconte son calvaire. « Sanjeev a cru que j’ai remplacé son rhum par l’eau, or c’est faux. Aujourd’hui, à cause du rhum, il aurait pu me tuer. Telma line bwar, li pas pe cone fer difference entre delo et rhum », se lamante Chetna.
Cette dernière, mère de famille dit subir les brutalités de son compagnon depuis quelques mois. « Sanjeev me dit qu’il ne veut plus me voir dans notre maison et j’ignore les raisons. Sanjeev ne peut vivre sans son rhum. Pour lui, le rhum c’est sa vie et il le consomme tous les jours. Si pena rhum, couma dir so la vie pas existé », dit Chetna.
La femme agressée dit craindre pour sa sécurité. « Après que Sanjeev a tenté de me brûler, je crains qu’il m’attaque pendant que je dors. Je n’ai plus confiance en lui car il est très violent. Je ne me sens plus en sécurité », raconte –t-elle.
Après qu’elle eut consigné sa déposition, elle s’est rendue à l’hôpital Jawaharlal Nehru, Rose-Belle où elle a eu les premiers soins. Après avoir eu les traitements nécessaires, elle a été autorisée à rentrer chez elle.
Contacté, Sanjeev explique qu’il ne veut plus voir sa compagne dans leur maison sans évoquer la raison. « C’est moi qui paie la location et je suis le maître de la maison. Je lui ai dit de quitter cette maison à plusieurs reprises mais elle ne part pas. Alors je fais ce que je veux et je ne veux pas me justifier », dit-il.
Sanjeev devra être interpellé par la police très prochainement pour donner sa version des faits. La police poursuit son enquête.
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