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Disculpé après un procès pour SMS embarrassants

La plaignante avait fait état de harcèlement par téléphone.
Johann Joseph Bernard Tyack, un habitant de Grand-Baie de 34 ans, a été disculpé, mardi par la cour intermédiaire. Il était poursuivi devant cette instance pour délits commis en violation de la loi sur les télécommunications (Information and Communication Technologies Act). Il était accusé d’avoir fait usage de son cellulaire pour faire des appels répétés et non sollicités et pour envoyer des messages à caractère obscène à une quadragénaire de Quatre-Bornes. Ces délits avaient été commis, selon l’acte d’accusation, entre le 2 et le 10 février 2012. Son accusatrice a soutenu qu’entre les dates susmentionnées, l’accusé, employé dans la même entreprise qu’elle et qui est son cadet, l’a appelée à plusieurs reprises durant les heures de bureau et a utilisé un langage ordurier à son égard. Elle a relevé, à titre d’exemple, le message suivant  : [blockquote]« Tu es une p… de grade B. Tu vas bientôt trouver le chemin de la sortie ». [/blockquote] Dans un autre message, soutient la plaignante, il lui aurait écrit : [blockquote]« Mamie fait de la résistance ! Alle vande magnoc (…) ». [/blockquote] Le 3 février 2012, elle aurait reçu quatre appels successifs de l’individu. Les 10 et 29 février 2012, l’accusé l’aurait appelé à plusieurs reprises « sans raison valable dans le but de la harceler », dit-elle. Johann Joseph Bernard Tyack a déclaré sous serment n’avoir jamais été irrespectueux envers sa collègue de travail. Il a nié les allégations portées contre lui par la femme. « J’ai eu de bonnes relations de travail avec elle. Par amitié, je me suis permis d'échanger des plaisanteries avec elle par téléphone. La plupart du temps, quand je l'appelais, c’était pour les besoins du travail. » Il a cependant admis avoir été un peu agacé par la plaignante durant cette période. Le motif de cette irritation : elle ne venait pas au bureau quand elle le devait. Ce qui aurait contraint Johann Joseph Bernard Tyack à annuler ses réunions avec des clients en dehors du bureau pour couvrir ses absences. Dans son verdict, la magistrate Ida Dookhy-Rambarun a déclaré : « D'un point de vue objectif, on ne peut dire que les messages ont été rédigés en des termes susceptibles de porter préjudice à la plaignante ou qu’ils étaient de nature offensive ». Elle a donc prononcé un verdict d’acquittement.
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