L’ONG DIS-MOI parle, pour sa part, d’érosion des droits fondamentaux depuis quelques années. Dans un communiqué émis le samedi 27 novembre, l’ONG, par le biais de son directeur Erickson Mooneapillay, évoque une série de lois répressives qui pourraient « restreindre et compromettre le droit à la liberté d’expression ». DIS-MOI demande au gouvernement de revoir sa copie concernant les amendements proposés à l’IBA Act et de lancer un débat public.
« DIS-MOI Maurice est convaincue qu’une société libre et progressiste doit impérativement pouvoir questionner les décisions de son gouvernement à travers les médias traditionnelles et les réseaux sociaux », soutient l’avocat.
Il demande au gouvernement de respecter les droits fondamentaux à la liberté d’expression et à l’information et qu’aucune loi ne soit utilisée pour restreindre de manière arbitraire l’espace démocratique.
La prévention des risques associés aux médias doit être privilégiée au lieu de la répression, fait ressortir le directeur de DIS-MOI. « Il faut veiller à ce qu’il n’y ait pas d’hostilités vis-à-vis des médias, protéger le droit des journalistes et des blogueurs à la liberté d’expression et permettre aux médias indépendants d’enquêter et de communiquer sur des sujets locaux sans crainte ni intimidation ni harcèlement. La liberté des médias doit être pleinement et véritablement garantie. Il faut, d’autre part agir pour que ceux qui font leur métier de journaliste soient traités avec dignité et respect », peut-on également lire dans le communiqué.
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