Ce sont les plans de ‘direct contribution’ qui sont en croissance comparé à celui de ‘direct benefit’ a déclaré le ministre des Services financiers au Parlement, mardi.
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Le pays comptent 71 849 employés qui ont investi leur argent dans 74 plans de pension privés. Des chiffres révélés par Sudhir Sesungkur, ministre des Services financiers, suite à une question de Reza Uteem, du Mouvement militant mauricien (MMM), au Parlement, mardi. La question a donné lieu à un débat entre le ministre et le député sur le rôle que doit jouer la Financial Services Commission (FSC) pour contrôler ces fonds de pension privés.
Selon le ministre, sur ces 74 plans, 40 sont de type ‘direct benefit’ (DB), avec une somme prédéterminée payable à maturité et 34 de type ‘direct contribution’ (DC), avec des fluctuations possibles, dépendant des sommes investies par les employeurs et employés au fil des ans. Sudhir Sesungkur a indiqué que durant les vingt dernières années, ce sont les plans DC qui ont été en croissance comparés aux plans DB, avec une trop grande difficulté pour un employeur à soutenir ce dernier plan sur le long terme.
C’est toutefois autour de la question des plaintes que Reza Uteem a trouvé à redire. Sudhir Sesungkur a révélé que, de novembre 2012 à aujourd’hui, la FSC a enregistré 103 plaintes contre les fonds de pension privés, dont 98 ont été résolues, quatre sont en cour et un cas a été référé à l’Ombudsperson pour les services financiers. La plus grosse part des plaintes à trait à des problèmes qui ne sont pas liés à la pension elle-même, avec 26 plaintes de ce genre. En deuxième position, on retrouve des plaintes concernant la possibilité de transférer ces fonds d’une pension à une autre, avec 13 plaintes, alors que les désaccords sur le quantum payable et les questions sur le calcul des bénéfices comptent chacun 11 plaintes et le déni d’augmentation annuelle de la pension compte 10 plaintes.
Reza Uteem a toutefois voulu savoir si des cas ont été référés au Directeur des poursuites publiques, notamment le cas du Central Electricity Board où Ivan Collendavelloo a déjà évoqué des abus. « La FSC ne peut dire à chaque fonds individuellement comment les administrer, il faut trouver une solution globale », a répondu le ministre. Reza Uteem a rétorqué que la FSC avait le pouvoir de révoquer des licences, mais le ministre a campé sur ses positions.
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