Les possibilités d’échanges commerciaux avec l’European Free Trade Association, qui regroupe l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse, sont multiples. Il y a d’importantes ressources naturelles, industrielles et financières.
Afin de dégager ces pistes de coopération, le comité conjoint entre Maurice-EFTA se rencontre pour une seconde fois ce vendredi 22 juillet, à Ébène.
Au cours de cette réunion, les discussions s’articuleront autour des possibilités de commerce et d’investissements entre Maurice et l’European Free Trade Association (EFTA). Il sera question d’identifier les secteurs-clés, sources de partenariat. Ces industries sont déjà déterminées : Ocean Economy, les services financiers et le commerce. Également au menu, le rapprochement entre le secteur privé mauricien et de l’EFTA.
La délégation mauricienne est menée par Narainduth Boodhoo, directeur par intérim de la Trade Policy Unit du ministère des Affaires étrangères. Elle sera composée de hauts cadres de ministères concernés et des représentants du Board of Investment, d’Enterprise Mauritius, de la Mauritius Chamber of Commerce and Industry et de la Mauritius Export Association, entre autres. Et l’EFTA sera représentée par Martin Eyjólfsson — ambassadeur de la Mission permanente de l’Islande, à Genève (Suisse) — et quatre délégués.
L’EFTA est l’organisation intergouvernementale mise en place pour assurer la promotion de libre-échange et l’intégration économique favorable aux quatre pays membres. C’est en 2009 que Maurice et l’EFTA ont signé une Declaration on Cooperation, menant à l’établissement d’un comité conjoint. La finalité est de passer en revue les pistes de coopération dans le commerce et l’investissement.
Développer des relations commerciales solides avec des entreprises de l’EFTA serait un exercice très favorable à Maurice. Car ces pays, bien qu’ayant une population d’environ 13 millions, représentent un produit intérieur brut de 923 milliards d’euros. Les industries où leur expertise est reconnue sont la TCI, la santé, la pharmaceutique, la pêche et les banques.
Certes, on connaît la Suisse pour ses compétences en matière bancaire et les conglomérats tels que Nestlé. On ne peut passer sous silence la Norvège, qui est l’un des principaux producteurs de pétrole au monde. Qui plus est, ce pays dispose du plus grand fonds souverain au monde. Ses actifs avoisinent les 870 milliards de dollars, soit plus de 70 fois le produit intérieur brut du pays.
Le flux d’investissements directs de ce bloc vers Maurice est négligeable de par la taille des économies qui s’y trouvent. Seule la Suisse ressort du lot, avec des investissements de Rs 56 millions au premier trimestre de 2016. L’année dernière, le montant a été de Rs 159 millions, en nette baisse car, en 2014, l’investissement direct a été de Rs 610 millions.
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