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Dinesh Gajeelee : un passionné de la communication et de la publicité

Dinesh Gajeelee

Son rêve a toujours été de vivre de sa passion pour en faire sa vie professionnelle et sociale. Il se prénomme Dinesh Gajeelee. Il ne jure que par le domaine de la communication, la publicité et le relationnel. D’où l’idée de créer son entreprise. Neocom Limited a ainsi vu le jour en 1995. Depuis, l’entreprise ne cesse d’évoluer.

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Fort de ses 23 années d’expérience, Dinesh Gajeelee, 49 ans, entrepreneur aguerri, peut prétendre détenir une connaissance pointue de l’univers de la communication et de la publicité. Une expertise qui s’étend également à l’échelle internationale.

En proposant ses services comme créateur de site Internet à ses clients, l’homme, ayant fait seul ses débuts, est un précurseur du domaine de la communication. Il a commencé en 1995, à l’aube de l’Internet. Ses services consistaient en la conception et l’hébergement Web, ainsi que l’enregistrement de domaine et des services annexes. « Les défis à l’époque étaient surtout de présenter à travers des explications l’internet aux chefs d’entreprises et l’importance d’y être », avance-t-il. Progressivement, l’agence a inclus des services de programmation et de graphisme. De nos jours, elle offre la gestion de réseaux sociaux.

En termes de collaboration, Dinesh Gajeelee travaille principalement avec des freelances ou alors, il sous-traite avec d’autres entreprises. Il a actuellement plus de trente-cinq collaborateurs, qui ne sont pas tous in-house. Ils se démarquent en apportant une expertise différente par rapport à la clientèle. « Par exemple, une clientèle aura besoin de plus de support vidéo pour ses communications et n’aura pas les même personnes qui travailleront sur son dossier. »

Quant à Dinesh Gajeelee, il a comme rôle d’établir une relation, de conseiller et d’accompagner ses clients. « C’est en tissant ce relationnel voire en créant le lien et la confiance, qu’on arrive à s’établir dans la durée », explique-t-il. Pour soutenir son argument, il est fier de rappeler que son plus ancien client date de 1997 et la majeure partie date de la période de 2000 à  2005. Dépendant des secteurs d’activités, les approches diffèrent. « La façon de communiquer et le type de support à utiliser varient selon les cas. »

Publicité classique au web

L’entrepreneur se souvient qu’en 2002, à la demande de certains clients, il a dû faire l’inverse, tandis que la plupart des agences de communication et de publicité commencait dans la publicité classique pour venir vers le Web. « On s’est lancé avec Internet pour venir par ce qui est plus classique : publicités papier, journaux, magazines et relations publiques. »

Par ailleurs, il est confiant que les publicités papier perdureront. « De nos jours, les annonceurs ont beaucoup plus confiance dans le support papier que dans le support électronique. C’est une connexion qui s’inscrit dans le temps. » Toutefois, il rappelle qu’il y a des spécificités du marché et une évolution dans la façon de communiquer. « La présence du site Internet est passée au deuxième plan par rapport aux réseaux sociaux. L’approche et la forme de communication diffèrent. Les images et les vidéos comptent beaucoup plus que les textes. Fait impensable, il y a quinze ans », fait ressortir Dinesh Gajeelee. Et de préciser que « ce genre de communication exige une réflexion différente. »

Par ailleurs, Neocom Limited travaille essentiellement sur une communication vers l’extérieur. Car, ses clients ne ciblent pas le marché local. Ils sont essentiellement dans le domaine de la finance, du tourisme, entre autres. Grâce à un public étranger, il vise une communication corporate, afin de se faire connaître dans le milieu des affaires et d’établir un relationnel avec d’éventuels partenaires dans leur secteur.

Pour effectuer une publicité dans le sens large voire une publicité dans la presse internationale, Neocom Limited privilégie un marketing B2C au B2B. Dinesh Gajeelee se dit fier du résultat de l’évolution du tourisme médical à Maurice. Cela, grâce à son travail de communication, débuté en 2002, pour le Centre esthétique de l’océan Indien.

Image de maurice

« À travers l’entreprise et cette communication, on a construit une image de Maurice, comme étant une destination du tourisme médical, qui était inexistante avant 2002. Avant, personne ne parlait de Maurice en ces termes. La partie la plus gratifiante est pour moi cette contribution dans mon secteur. Le domaine de la clinique a des clients de 28 nationalités. C’est pour dire la force et la pénétration de notre communication pour générer les clients », évoque-t-il avec fierté. Et d’énoncer que grâce à l’ampleur de cette communication, d’autres entreprises se sont implantées à Maurice.

Notamment, des centres de services in vitro, du domaine dentaire, de la chirurgie esthétique, et la médecine plus classique.

Pour l’entrepreneur, le domaine de la communication est un marché de niche. Cependant, il précise qu’il faut privilégier une qualité de service par rapport au nombre de client. « Il y a un facteur temps à accorder aux clients. Ces derniers sont exigeants et strictes sur leurs dépenses et leur retour de cet investissement, surtout dans une période économique difficile. » Dinesh Gajeelee est convaincu que lorsqu’un client investit de l’argent, il faudrait que les services rendus répondent à leurs attentes.

Au lieu de grossir par rapport aux nombres de clients, son mode d’emploi a grossi en proposant d’autres services à la même clientèle. Pour réussir cela, tout va dépendre du relationnel et de la confiance établis avec la clientèle, explique-t-il.

Dinesh Gajeelee a déjà d’autres projets pour le futur. Celui de s’aventurer dans le domaine de l’évènementiel. « Ce sont des pistes encore à piocher », conclut-il.

21ème boursier au primaire

Dinesh Gajeelee a eu un parcours scolaire des plus classiques visant l’élitisme. Il a été le 21ème boursier primaire à l’époque. Le secondaire, il l’a entamé au collège Royal de Curepipe. Il s’est ensuite dirigé dans la formation de création de site Internet dans une institution à Maurice. Durant 20 ans, il a participé régulièrement à différents ateliers, qu’il considère très important dans ce secteur d’activité.

Un actif du Rotary depuis l’an 2000

Dinesh Gajeelee a une vie professionnelle qui déborde sur le Rotary Club, organisation qui a pour but de réaliser des actions humanitaires et sociales à travers le monde. En effet, il est rotarien depuis l’an 2000. Plus précisément, il a été membre du Rotary Club de Grand-Baie de 2000 à 2014. De 2014 à ce jour, il est membre du Rotary Club de Haute-Rive. Il a eu l’occasion d’occuper des fonctions de président de 2003 à 2004 et de 2017 à 2018 dans ces clubs respectifs. Il a été officié pour l’effectif, la fondation Rotary et l’image publique. Et deux fois adjoint du gouverneur, soit de 2010 à 2011 et 2013 à 2014. « Le Rotary est un engagement. Il est important de transmettre et partager avec la société le savoir-faire professionnel qu’on a acquis au fil d’une carrière », fait-il valoir.

Au-delà des clubs du Rotary, depuis le 1er juillet, Dinesh Gajeelee est le vice-président d’une Commission de communication à Chicago. Fonction qu’il assumera jusqu’au 30 juin 2019. « On travaille sur la politique globale de communication du Rotary international. » De plus, de 2014 à 2017, il a été le coordinateur pour l’image publique de l’Afrique francophone, une zone qui regroupe 31 pays.

 

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