Dîner en l’honneur de SAJ - Le ministre Mentor : «Il n’y aura pas d’élections anticipées»

Les partisans de sir Anerood Jugnauth ont organisé un dîner en son honneur le jeudi 14 décembre, à Roches-Noires. C’était l’occasion pour le ministre Mentor de faire le bilan du gouvernement. 

«Certains disent qu’ils étaient mieux lorsque Navin Ramgoolam était au pouvoir. Je serais content qu’ils lui donnent un autre mandat et qu’il revienne leur infliger une correction. » C’est ce qu’a déclaré sir Anerood Jugnauth (SAJ) jeudi, lors du dîner organisé en son honneur à Roches-Noires. Prakash Maunthrooa, Ravi Yerrigadoo, Showkutally Soodhun, Ravi Rutnah et lady Sarojini Jugnauth étaient également présents.

Le ministre Mentor a demandé à ses partisans de rester solidaires du parti et de Pravind Jugnauth. « Nous avons tenu nos engagements pris en 2014 », a affirmé SAJ. Il a invité les Mauriciens à ne pas croire aux propagandes de l’opposition et de certains journalistes qui sont contre le gouvernement.

Selon l’ancien Premier ministre, le bilan du gouvernement est éloquent après trois ans. « Aucun gouvernement n’a fait ce que nous avons réalisé en trois ans. » Il a souligné que ceux qui croient en Navin Ramgoolam doivent lui donner un mandat pour qu’il revienne « leur infliger une leçon ». Et de réaffirmer que c’est son dernier mandat.

« Ce gouvernement a mis Rs 41 milliards dans les poches des familles à travers une hausse du pouvoir d’achat », a soutenu SAJ. Il cite l’augmentation de la pension de vieillesse. Il a précisé que Rs 265 millions ont été déboursées comme allocations aux familles pauvres et Rs 1 milliard sous forme de subventions pour les frais d’examens des collégiens. « Jusqu’ici, le gouvernement a déboursé Rs 50 milliards en plus en subventions et aides sociales », a-t-il fait ressortir.

Il a évoqué plusieurs mesures, comme le salaire minimal, le Metro Express et plusieurs chantiers routiers. « Pourtant, en 1995, après tout ce que j’avais réalisé depuis 1982, on avait trouvé que Navin Ramgoolam était plus performant que moi. J’ai sorti le pays des difficultés, mais on l’a préféré à moi en 1995. »

Dans la foulée, SAJ a affirmé qu’il n’y aura pas d’élections anticipées. Il dit recevoir des lettres de menaces de mort depuis que le gouvernement s’attaque aux trafiquants de drogue. Le Premier ministre est lui aussi visé. Ils ont remis les lettres à la police, mais les auteurs ne peuvent être retracés. « On ne peut critiquer la police. »