Un jeune homme âgé de 25 ans, est suspecté d’avoir fait circuler des photos intimes de son ex-petite amie. La jeune fille de 17 ans s’était donné la mort par pendaison le 25 octobre. Lundi, les limiers de la Cybercrime Unit ont arrêté l’ex-petit ami. La police lui reproche d’avoir enfreint la Cybersecurity and Cybercrime Act. Il a dû fournir une caution de Rs 10 000 et signer une reconnaissance de dette pour être libéré.
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Ce développement survient 24 jours après le suicide de Khushi Baotoo qui a bouleversé la famille de celle-ci à Camp-de-Masque. Face aux accusations portées contre lui, le jeune homme s’est défendu. « Mo pann partaz sa bann foto intim la lor Telegram ou Whatsapp », a-t-il déclaré au Defimedia Group peu après le drame.
Lors de son interrogatoire, cet habitant de Terre-Rouge a nié tout lien avec la diffusion des photos intimes de son ex-petite amie. Il a expliqué qu’il a mis fin à sa relation avec la collégienne en avril. Pour prouver sa bonne foi, il a remis son téléphone et son ordinateur portable aux enquêteurs afin qu’ils procèdent à un examen approfondi de ses données.
Le 25 octobre, Khushi Baotoo, âgée de 18 ans, a été trouvée pendue chez elle. Selon les premiers éléments de l’enquête, ce geste irréparable serait lié à la circulation de photos intimes de la victime, diffusées à son insu sur les réseaux sociaux. Son ex-petit ami avait alors été pointé du doigt, suspecté d’être derrière ces publications.
La jeune fille était en période d’examens et se projetait déjà vers les vacances avec ses proches. Mais en un instant, tout a basculé. « Mo ena enn sel tifi. Li ti tou pou moi. Linn pandi akoz bann foto finn piblié lor rézo sociaux. Pou moi, zis sa garson-la ti ena sa bann foto la », a dit son père, effondré.
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