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Différend entre Arianne Navarre-Marie et Anishta Babooram : le transfert de la junior minister envisagé

Anishta Babooram (assise en 3e position) à côté d'Arianne Navarre-Marie

Le gouvernement envisage le transfert de la junior minister Anishta Babooram vers un autre ministère dans les prochains jours. Ce changement vise à apaiser les tensions au sein du ministère de l’Égalité des genres.

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Il serait question d’envoyer Anishta Babooram à un ministère dirigé par un travailliste. Parmi ceux-ci, il y a le ministère des Arts et de la Culture, dirigé par Mahen Gondeea. Si ce scénario se concrétise, Veronique Leu-Govind, actuelle junior minister dans ce portefeuille, serait redéployée ailleurs. 

Le différend qui a éclaté au grand jour dans la matinée de lundi après un post sur Facebook d’Anishta Babooram. « J’ai gardé le silence et j’ai supporté les choses assez longtemps. Tout le monde mérite d’être traité avec dignité », a-t-elle publié. La junior minister n’a pas été invitée au lancement du plan d’action 2025-2029 du ministère de l’Égalité des genres, vendredi dernier.

Dans la matinée de lundi, en marge d’une fonction, Arianne Navarre-Marie a évoqué la situation entre elle et son Junior Minister. « Depuis janvier, nous ne nous sommes pas rencontrées. Elle n’est pas venue me voir. » Elle a ajouté qu’elle a confié à Anishta Babooram quatre dossiers prioritaires : l’Adoption Bill, le Domestic Violence Bill, la révision du concept de foyer d’accueil et celle des règlements sur les crèches. Mais que cette dernière aurait estimé que ces tâches relevaient des fonctionnaires. « Un ministre est payé pour suivre tous les dossiers de A à Z. La population la paie pour ça, donc je ne comprends pas qu’elle puisse dire qu’un dossier ne la concerne pas », a-t-elle insisté, déplorant un manque d’engagement. En réponse, Anishta Babooram a contesté ces affirmations sur Radio Plus, dans l’après-midi de lundi. « Aucun dossier n’est arrivé sur ma table en huit mois. En tant que ministre senior, elle aurait dû m’appeler pour discuter. » Elle se plaint de ne pas être consultée sur les dossiers clés, d’être exclue des événements officiels et de ne plus être en contact avec sa ministre de tutelle depuis janvier. « Je suis élue par le peuple et je veux travailler pour lui », a-t-elle ajouté. Elle s’en remet à l’arbitrage du Premier ministre Navin Ramgoolam. Certaines personnes, notamment dans l’opposition, tentent d’utiliser ce cas comme une illustration de mauvaise entente entre le Parti travailliste et le Mouvement militant mauricien. Mais, en haut lieu, on tempère en affirmant que cette affaire relève d’une question de personnalité. 
 

 

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