Le tribunal administratif de Paris a condamné, le 14 juin 2024, la « Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires » (MIVILUDES), pour avoir publié des informations diffamatoires à propos des Témoins de Jéhovah dans son rapport 2018-2020.
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Selon un communiqué émis le 22 juin par les Témoins de Jévohah, la MIVILUDES a prétendu dans son rapport que « les Témoins de Jéhovah ne signalent pas les cas d’abus sexuels sur enfants aux autorités de l’État, et qu’ils découragent les enfants de poursuivre des études longues ».
Par ces deux accusations, la MIVILUDES a présenté l’action des Témoins de Jéhovah comme « contrevenant aux lois de la République et pouvant avoir des conséquences négatives sur l’éducation des enfants ».
Selon le communiqué, le tribunal administratif de Paris a jugé que, pour chacun de ces passages du rapport, la MIVILUDES a commis une « erreur de fait », et qu’il lui incombe de respecter « les obligations d’équilibre, d’impartialité et de neutralité qui s’imposent à toute autorité administrative et notamment de s’abstenir de publier dans son rapport annuel des informations erronées, à caractère mensonger ou diffamatoire. »
Le tribunal, ajoute le communiqué, a ordonné de procéder à la suppression des déclarations diffamatoires du rapport de la MIVILUDES dans un délai de quinze jours et le versement des frais de justice aux Témoins de Jéhovah.
« Les Témoins de Jéhovah se réjouissent de la décision du tribunal administratif de Paris. Cette décision s’accorde avec les plus de 70 décisions de la Cour européenne des droits de l’homme qui confirment que les croyances et pratiques religieuses des Témoins de Jéhovah sont parfaitement légales », peut-on lire dans le communiqué.
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