La Cour suprême a ordonné à un habitant de Plaine-Verte de verser des dommages de Rs 250 000 à deux firmes pour avoir terni leur réputation. Le jeune homme travaillait pour le compte d’une de ces firmes engagées dans la réalisation de projets dits Residential Estate Scheme.
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Mon Ile Lux.com Ltée et S.A.R.E.G COM Ltd sont basées dans un village du littoral nord et ont les mêmes actionnaires, président et directeur exécutif. Elles sont engagées dans la réalisation de projets dits Residential Estate Scheme et projettent d’investir Rs 600 000 à Maurice. Elles avaient initialement réclamé des dommages de Rs 5 millions à un ancien employé, Mohamed Belall Balgobin. Cet habitant de Plaine-Verte était employé comme « Assistant Project Manager ».
Les firmes plaignantes soutiennent que le jeune homme a été licencié pour ses absences répétées et inexpliquées. De plus, il n’avait pas complété une année de service. Elles avancent, dans leur affidavit, qu’après son licenciement, Mohamed Belall Balgobin leur a proféré des menaces et leur a réclamé de l’argent.
Allégations infondées
Le jeune homme a, selon les deux plaignantes, adressé plusieurs lettres à diverses institutions du pays dans lesquelles il a fait des allégations « non fondées, gratuites, diffamatoires et illégales » contre elles.
Une plainte a même été déposée au ministère du Travail et des Relations industrielles par le défendeur contre ses anciens employeurs.
Selon Mon Ile Lux.com Ltée et S.A.R.E.G COM Ltd, l’ex-employé a également tenté de nuire à un de leurs projets en rapportant des fausses allégations à leur nouveau « contracteur » à l’effet qu’elles seraient des escrocs et mauvais payeurs.
Elles affirment que les allégations gratuites de cet ex-employé continuent à avoir une incidence négative sur leurs affaires à Maurice et sur le plan international. Elles ajoutent qu’elles continuent à subir les conséquences de ces « fausses allégations ».
Le directeur exécutif des deux compagnies dit avoir aussi fait les frais de ces allégations, puisqu’il est connu mondialement comme un promoteur immobilier et a réalisé des projets dans le sud de la France, en Suisse et en Italie.
Les plaignantes soutiennent que les allégations de cet ex-employé constituent un sérieux revers à leur image et risquent de mettre en péril leurs investissements à Maurice et sur le plan international.
Après avoir écouté la version des parties concernées, le juge David Chan Kan Cheong a tranché en faveur des plaignantes, car les preuves versées au dossier à charge n’ont pas été contestées. Le juge a conclu que Mohamed Belall Balgobin a commis une faute envers ses ex-employeurs. Toutefois, il a estimé que des dommages de Rs 250 000 seraient justes et raisonnables dans de telles circonstances. Il a ainsi ordonné au défendeur de payer aux plaignantes ledit montant. Celles-ci étaient représentées par l’avocat Dick Ng Sui Wa et par l’avouée Brinda Kaniah.
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