Diffamation alléguée sur Facebook: possible arrestation de Ruhomaully

Le n° 3 du gouvernement déplore le fait que Hassenjee Ruhomaully ait commencé à le traiter de « menteur » au sujet de la facture d’Apollo Bramwell sur les réseaux sociaux. Il a de nouveau porté plainte contre ce dernier mardi. Le facebookeur risque d’être arrêté pour la seconde fois ce matin.

Moins d’une semaine après avoir été inculpé pour avoir enfreint l’Information and Communication Technologies Act (ICTA), Hassenjee Ruhomaully risque une nouvelle arrestation pour avoir diffamé le n° 3 du gouvernement sur Facebook. Cet habitant de morcellement Sodnac, Quatre-Bornes, était recherché par la Cybercrime Unit du Central Criminal Investigation Department (CCID) durant la journée de mardi. Vers 11 heures mardi, Showkutally Soodhun s’est présenté aux Casernes centrales pour se plaindre du fait que Hassenjee Ruhomaully se soit mis à le traiter de «menteur» sur le réseau social. Dans sa nouvelle plainte, le n° 3 du gouvernement soutient que Hassenjee Ruhomaully n’arrête pas de le calomnier. Showkutally Soodhun prend également à témoin les commentaires que ce dernier a postés lundi. D’après sa déposition, le vice-Premier ministre accuse son détracteur de ternir sa réputation. N’ayant pu mettre la main sur Hassenjee Ruhomaully à son domicile mardi, l’équipe de l’assistant commissaire de police Heman Jangi compte le cueillir lorsqu’il se présentera à l’IT Unit de la police pour l’examen du matériel informatique saisi chez lui jeudi dernier. L’intéressé a annoncé la tenue de cet exercice sur sa page Facebook mardi après-midi. La Cybercrime Unit devra déterminer l’origine de la vidéo retravaillée que Hassenjee Ruhomaully a partagée sur sa page. Près d’une semaine après avoir ouvert une enquête contre ce dernier, elle n’est toujours pas en mesure de remonter jusqu’au premier internaute qui a posté le présumé «credit memo» du conseil d’administration d’Apollo Bramwell. Le vice-Premier ministre soutient que cette facture est fausse et les enquêteurs doivent se tourner, dans les jours à venir, vers l’établissement hospitalier pour tenter d’avoir une confirmation.