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Dharam Gokhool sur TéléPlus : «Le Président n’est pas un ‘rubber stamp’»

Dharam Gokhool face à Mélanie Duval lors de son intervention dans l’émission « Info Soirée » mardi.

Le président de la République, Dharam Gokhool, a appelé à ne pas banaliser son rôle. Dans une interview avec Mélanie Duval sur Info Soirée, mardi, il a défendu la fonction présidentielle tout en appelant à des réformes structurelles, que ce soit sur la gestion de l’eau, la Constitution ou la Public Procurement Act. 

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La perception selon laquelle les pouvoirs de la présidence de la République sont purement symboliques, tel un « vase à fleurs » sans réels pouvoirs, est-elle vraie ? Essaie-t-il de se démarquer de ses prédécesseurs ? « Le président de la République n’est pas un ‘rubber stamp’.  Il ne faut pas banaliser mon rôle. Il y a une rencontre chaque jeudi à la State House entre le Premier ministre et moi-même pour discuter des affaires publiques », a répondu Dharam Gokhool le mardi 28 janvier 2025. C’était lors d’une interview accordée à Mélanie Duval dans l’émission « Info Soirée » sur les chaînes du Défi Media Group.  
Il a fermement défendu ses prérogatives et sa fonction de président de la République. « Le pouvoir du Président… son élection, n’est pas décidée par la population, mais par l’Assemblée nationale. Une Constitutional Reform Commission sera bientôt constituée pour examiner plusieurs aspects de notre Constitution et formuler ses recommandations », a-t-il expliqué. 

Il a également évoqué la manière dont il exerce ses pouvoirs, notamment son obligation constitutionnelle de consulter le Premier ministre et vice versa avant toute décision importante, qu’il s’agisse de nominations ou d’autres questions. « Après des discussions intenses, j’exécute les décisions conjointement prises », a-t-il précisé. 

Dans le cadre du discours-programme, Dharam Gokhool a abordé des enjeux de fond, comme la gestion de l’eau et la nécessité de réformes constitutionnelles. Selon lui, il ne s’agit pas seulement de souligner un problème d’approvisionnement, mais de réformer profondément la gestion de cette ressource. « Il y a des choses à changer. Il faut inclure des droits environnementaux et économiques dans notre Constitution. Il est crucial de ne pas rester figés », a-t-il dit. 

Parlant de la Public Procurement Act, qui devrait être réformée, Dharam Gokhool a évoqué la nécessité de moderniser la Public Service Commission (PSC) et la DFSC, tout en appelant à mettre un terme à la « guerre » entre le bureau du Directeur des poursuites publiques et celui du Commissaire de police. Cette situation n’est pas saine, selon lui, pour notre démocratie.

En fin d’interview, Mélanie Duval a abordé la question délicate des Chagos. Dharam Gokhool a préféré rester prudent, qualifiant le dossier de complexe et sensible. « Nous devons être positifs. La situation est difficile. Le dossier est géré avec sérieux au niveau du Prime Minister’s Office, surtout avec l’arrivée de Donald Trump aux affaires. Il faut trouver une solution gagnant-gagnant », a-t-il conclu.

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