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Devenez ambassadeurs de l’hygiène menstruelle

hygiène menstruelle Certains jeunes comme Stewelderson et Hanaa se sont déjà ralliés à la cause.

Dans le cadre de la journée internationale de l’hygiène menstruelle qui se tient le 28 mai chaque année, « The Ripple Project », engagé depuis 2016 dans la lutte contre la précarité menstruelle, a lancé la campagne le «Period Ambassador» le 13 mai dernier.

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Libérer les tabous liés à l’hygiène menstruelle. Tel est l’idée derrière la campagne menée par le mouvement « The Ripple Project ». Ce projet vise à collecter des produits hygiéniques qui sont par la suite redistribués dans les centres de réhabilitation et les associations.

« La campagne Period Aambassador vient marquer la Journée internationale de l’hygiène menstruelle. Elle permet de parler ouvertement des règles, de la pauvreté et de la précarité menstruelle et de briser les tabous de la société autour de ce sujet », explique Djemillah Mourade-Peerbux, initiatrice du projet.

En s’engageant dans cette campagne les « period ambassadors » deviennent les ambassadeurs de ceux victimes de ces tabous et de la précarité. Ils devront se photographier avec un message pour briser les tabous autour des règles et la partager sur la page Facebook de « The Ripple Project ». « À travers ces messages sur les réseaux sociaux, nous souhaitons cibler un maximum de personnes à cette cause », fait ressortir Djemillah Mourade-Peerbux.

Cette campagne, lancée pour la première fois, donnera suite à une série d’activités. Elle se poursuivra avec un atelier de slam s’adressant aux jeunes filles et bénéficiaires de « The Ripple Project » leur permettant de s’exprimer à travers des poèmes. Également prévue, une projection du film « Periods : End of Sentence », primé aux Oscars. Cette projection sera ponctuée par une présentation de l’étude menée par les élèves de BA French and Creol Studies de l’Université de Maurice ayant pour thème « Le cycle menstruel : stratégie linguistique, pratique, attitude, croyance, tabou et mythe ». « Lors de cette étude, ces étudiants ont constaté qu’il n’y avait pas de traduction créole pour dire vagin si ce n’est en des termes péjoratifs », indique Djemillah.

Elle salue d’ailleurs l’implication de ces jeunes dans le projet. « Ils sont sensibles à la cause. D’ailleurs lors de la dernière collecte à l’Université de Maurice, en mars dernier, 300 sacs de serviettes hygiéniques avaient été récoltés », souligne l’initiatrice du projet. De nombreux jeunes se sont ralliés à la cause, dont deux jeunes hommes. « C’est la preuve que ce projet ne se cantonne pas qu’aux femmes », dit-elle.

Les «periods ambassadors» sont invités à utiliser les hashtags #PeriodAmbassador, #TheRippleProject et #PaPerPeryod.

 

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