Economie

Développement : Landscope Mauritius sollicitera l’expertise réunionnaise

La fusion des entités de l’État en Landscope Mauritius (LM) entraînera une refonte des structures organisationnelles. Le personnel des précédentes organisations sera sollicité. Néanmoins, la direction a enclenché une série de réflexions sur les défis à venir en termes de compétences nécessaires. C’est ainsi que plusieurs institutions publiques de La Réunion, reconnues pour leur expérience en matière de développement durable, ont été consultées.

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Des représentants de l’observatoire, centre d’expertises et d’analyses de l’aménagement de l’Agorah, de l’agence pour la promotion de la qualité architecturale, urbaine et paysagère, le conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement, de la communauté d’agglomération du territoire de la côte ouest, entre autres, ont participé à ces premières discussions. Chapeautées par l’Agence française de développement, elles devront aider à identifier les filières prioritaires ainsi que les aptitudes, le savoir-faire et les attributions nécessaires.

« C’est une collaboration entre deux gouvernements dans la transparence. Nous avons fusionné le 1er décembre. Mais nous n’avons pas toutes les compétences nécessaires. Maintenant nous savons ce dont on a besoin en termes de compétences de chaque organisation de la Réunion. Nous voulons être des créateurs de villes avec une logique macroéconomique dans le sens du développement durable », a confié Gérard Sanspeur, président du board de LM, à l’issue de ces premières discussions.

Un logo pour mieux communiquer sur son positionnement en tant qu’aménageur d’espaces de vie, de travail et de loisirs a été présenté le vendredi 3 février, à la Cyber Tower, à Ébène. Gérard Sanspeur a expliqué que l’organisation compte aménager des zones résidentielles et commerciales dans la cybercité de cette région et des développements dans la capitale pour un véritable essor urbain.

La nouvelle organisation a repris les activités de Business Parks of Mauritius, qui opérait la cybercité d’Ébène et le Rose-Belle Business Park ; la State Property Development Company, qui gérait le Port-Louis Waterfront ; la State Land Development Company ; Les Pailles International Conference Centre, qui administrait le centre de conférences Swami Vivekananda ; Le Val Development Co. Ltd, propriétaire du Val Nature Park, et Tourist Villages Co. Ltd qui s’occupait du Belle-Mare Tourist Village.

 

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