Développement foncier du SIT au Bouchon : Curzon n’obtient pas son permis

Il n’y aura pas de construction de ville intelligente dans le sud du pays, au Bouchon. Du coup, le Sugar Investment Trust (SIT) imagine un autre concept pour développer ses terres dans cette partie de l’île.

La firme britannique Curzon n’a pas obtenu son permis auprès du Economic Development Board (EDB) pour la construction d’une Smart City au Bouchon. Au EDB, on indique que le projet de la firme britannique n’était pas fait pour une Smart City. « Le projet a été déposé à l’ex-Board of Investment en avril pour être étudié. Mais par la suite, on a vu que le projet n’est pas apte à être une Smart City. Du coup, il n’a pas eu son permis » explique-t-il. Il affirme que, néanmoins, la compagnie peut toujours faire une application pour un autre projet et l’EDB va le considérer.

C’est en collaboration avec le SIT, que le promoteur britannique voulait faire son projet. La firme anglaise devait injecter des fonds alors que le SIT devait céder ses terrains. Mais vu qu’il n’y aura pas de ville intelligente maintenant au Bouchon, le SIT compte venir avec un autre projet dans le sud, indique un membre du conseil d’administration. Ce dernier indique que cela faisait quelque temps que l’organisme caressait l’idée de développer ses terres dans le sud de l’île. « Vu qu’on n’a pas eu l’approbation de l’EDB pour aller de l’avant avec la Smart City, on veut faire un autre projet. On va garder le même promoteur mais on va venir avec un autre concept », explique-t-il.

Ce sont 143 arpents de terre, dont 20 arpents de Pas géométriques, avec un front de mer de 800 mètres de long, que le SIT compte développer. « Une étude de faisabilité a été effectuée dans cette partie de l’île et il y a bel et bien des possibilités pour concevoir de grands projets. L’organisme veut venir de l’avant avec l’un des plus grands projets jamais réalisés par le SIT », précise-t-il. Ce dernier souligne que si l’EDB avait octroyé le permis, alors le projet du SIT allait coûter Rs 6 milliards et allait comprendre un grand centre commercial, des villas et un hôtel, entre autres, qui allait définitivement générer des emplois dans le sud. Mais maintenant on devra tout revoir et planifier à nouveau et le contexte sera différent, déplore-t-il.