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Développement foncier : deux morcellements d’envergure proposés par Medine

Vue aérienne du terrain pour le morcellement de Roches-Brunes.

Le groupe Medine continue ses investissements dans le développement foncier. Deux projets de morcellement ont été déposés au ministère de l’Environnement durant la semaine écoulée en vue d’obtenir un permis EIA (Environment Impact Assessment) pour pouvoir aller de l’avant.

Le premier est proposé à Roches-Brunes, à côté de Rose-Hill. Il comptera 582 lots, c’est-à-dire 565 lots résidentiels, 17 lots résidentiels/commerciaux et deux espaces verts. La zone identifiée à des fins de morcellement appartient à Medine Limited et fait partie de deux parcelles de terrain contiguës. La première ayant une étendue initiale d’approximativement 338,2 arpents et la seconde est d’une superficie initiale de 210 arpents.

Le second projet, situé à Flic-en-Flac, est un projet résidentiel consistant en 124 lots couvrant 102 923 m2. A noter que Medine a déjà développé plusieurs morcellements dans les environs immédiats ces dernières années. Ceci est aussi valable pour Roches-Brunes. Outre dans ces deux endroits, le groupe avait précédemment mis sur le marché des projets similaires à Coromandel, Pierrefonds et Albion.

Concernant le morcellement à Roches-Brunes, le ministère de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire a déjà octroyé un permis de conversion foncière sur une superficie de 10,4 hectares et un certificat confirmant le caractère non agricole des 19,8 hectares restants. La Land Drainage Authority et la Road Development Authority ont donné leur  accord de principe.

Dans son dossier, le promoteur précise que le site du projet de Roches-Brunes est « actuellement principalement couvert de buissons et de broussailles et en partie cultivé en canne à sucre. Le site n’abrite aucune flore ou faune d’intérêt écologique. Il n’est pas considéré comme étant sensible sur le plan environnemental ». Conformément aux exigences de la Morcellement Act, il fournira les infrastructures nécessaires pour desservir chaque lot dans le site du projet. Les installations comprendront des routes, de l’électricité, un drainage des eaux pluviales, de l’eau domestique et un réseau d’égouts.

Compte tenu de la taille du développement présenté, il est proposé « d’harmoniser les styles de construction grâce à un cahier des charges afin de créer une ambiance distinctive, à l’image de l’ensemble du projet et d’éviter un effet d’étalement ». Le promoteur vise les ménages à revenu intermédiaire et élevé.

Pour Flic-en-Flac, « l’idée principale derrière ce projet est de répondre aux demandes de développement résidentiel dans la partie ouest de l’île Maurice et de fournir un environnement de vie solide et haut de gamme pour les personnes souhaitant résider sur la côte ouest. Ce projet pourrait également aider à atténuer la demande et l’offre de logements à Maurice en transformant des espaces inutilisés en zones adaptées au développement résidentiel. De plus, l’immobilier est un secteur d’investissement actif et stable qui attire chaque année de plus en plus d’investisseurs locaux et étrangers », indique Medine dans son dossier déposé au ministère de l’Environnement.

Le groupe espère pouvoir débuter la construction du morcellement en mai 2024 afin de livrer des lots neuf mois après. « Actuellement, le site est partiellement envahi par la canne à sucre et d’autres plantes. Le champ de cannes à sucre a été abandonné et n’a aucune valeur agricole. Ainsi, le défrichage du champ pour la mise en place du morcellement aura un impact minimal sur l’actif agricole », précise-t-il encore.

 

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