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Devant s’occuper de son frère handicapé: une tutrice se perd dans les procédures légales

La soeur doit engager une longue procédure en Cour suprême.
À la mort de sa mère et de son frère aîné, Marie-Claire Sylva prend les responsabilités de son frère handicapé. Toutefois, elle se perd dans des complications légales quand la co-tutrice décide de ne plus remplir ce rôle. Avec l’impossibilité de gérer le compte de son frère. Bernadette Monvoisin avait ouvert un compte conjoint avec son fils Jean-Noël, handicapé mental. Quand elle est décédée, c’est son fils aîné, Juliano, qui a touché une partie de l’allocation mensuelle de Rs 2 000, pour financer les besoins de son frère. Cela grâce à l’intermédiaire d’un curateur (Curator of Vacant Estates). Quand Juliano est décédé à son tour, cette tâche de gestion est revenue à sa sœur Marie-Claire Sylva. Pour qu’elle puisse toucher la pension versée sur le compte de son frère, Marie-Claire Sylva a soumis une demande de guardian and subguardian. Au bout de la procédure, la guardian serait Marie-Claire Sylva et la subguardian, Jennifer Nadine Sylva. Malheureusement, sur le document approuvé et signé par le juge A. Hamuth de la Cour suprême, daté du 17 mai 2014, il est mentionné que Marie-Ange Felix serait « subguardian » et non la dénommée Jennifer Nadine Sylva. « Cette dame ne veut plus agir comme subguardian. J’ai donc informé les autorités de sa décision, pour que son nom soit remplacé par celui de Jennifer Sylva. Pour ce faire, j’ai retenu les services de l’avoué Richard Toulouse. Tant que mon avoué ne m’aide pas à procéder à ce changement de nom, je ne pourrai gérer l’argent sur le compte de mon frère. J’ai 59 ans et j’ai besoin de cette allocation pour financer ses besoins », explique Marie-Claire Sylva. Elle ajoute que, vivant séparée de son époux, elle doit s’occuper de deux frères mentalement handicapés. « Mon autre frère a 39 ans. Nous vivons tous trois dans la même maison. Je fais de mon mieux pour assurer leur bien-être. Après le décès de notre mère et de notre frère aîné, il est de mon devoir de m’occuper de mes proches démunis. Mes frères réagissent comme deux enfants : ils ne peuvent rien faire seuls. On m’a suggéré de les placer dans un couvent, mais je m’y refuse », explique Marie-Claire Sylva qui s’occupe aussi d’une fille, qui souffre d’une maladie chronique, et de ses petits-enfants ! Si ses démarches n’ont pas abouti jusqu’à présent, tous ses espoirs reposent désormais sur le rendez-vous avec son avoué, fixé pour ce jeudi 7 avril. Joint au téléphone, ce dernier nous a indiqué qu’il fera le nécessaire pour Marie-Claire Sylva.
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