Jugé coupable d’attouchements sur sa fille de 12 ans, ce père de 48 ans, a été condamné, le 5 juillet 2022, à trois ans de prison devant la Children’s Court. Le délit a été commis, le 18 septembre 2019, à Cottage.
Dans son arrêt, la magistrate Bibi Zaynah Essop a souligné avoir pris en considération les circonstances aggravantes de cette affaire. Notamment que la déclarante, est la fille de l’accusé et qu’elle était âgée de 12 ans au moment des faits, soit le 18 septembre 2019. De plus, dans le cas présent, il s’est livré à des attouchements sur sa fille dans la chambre de celle-ci. « La déclarante était dans une relation de confiance avec l’accusé », précise-t-elle.
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La magistrate Bibi Zaynah Essop a déclaré que les parents sont appelés à être les meilleurs protecteurs pour leurs enfants. Or, dans ce cas, l’accusé a abusé de sa propre fille.
Au vu de la gravité du délit, elle a conclu que l’imposition d’une peine d’emprisonnement est amplement justifiée.
Le plombier de 48 ans était poursuivi, devant la Children’s Court, pour attentat à pudeur sur sa fille de 12 ans. Une accusation à laquelle il avait plaidé non coupable lors de son procès.
« Convaincante »
Dans ses déclarations à la police, le quadragénaire avait réfuté les dires de sa fille. Celle-ci avait relaté devant la Children’s Court qu’elle était dans sa chambre à coucher lorsque son père y est entré et s’est livré à des attouchements sur elle.
Ce dernier avait été pris en flagrant délit par son épouse qui a signalé l’affaire à la police. L’adolescente avait aussi indiqué en cour que son père lui avait demandé de ne rien dire concernant l’incident.
Au banc des accusés, le père a maintenu que sa fille racontait des mensonges. Selon lui, c’est son épouse qui a incité sa fille à faire de fausses allégations contre lui. Le couple ne serait pas en bons termes et l’accusé a même affirmé que son épouse entretenait une relation extraconjugale. Version qu’il avait également fournie à la police.
Analysant les preuves devant elle, la magistrate Bibi Zaynah Essop a soutenu, dans son jugement en date du 22 juin 2022, que l’adolescente a déposé d’une manière convaincante et cohérente. Elle a ainsi reconnu le quadragénaire coupable d’attouchements sur sa fille.
Avant l’énoncé de son verdict, le père a déposé sous serment, il a déclaré que depuis l’incident, son épouse et sa fille ne vivent plus avec lui. Et qu’il a à sa charge sa mère âgée de 66 ans et qui vit avec lui.
La magistrate Bibi Zaynah Essop a, d’autre part, précisé, avoir pris en considération le fait que le quadragénaire a un casier judiciaire vierge. Elle a, par ailleurs, ordonné que les sept jours que l’accusé a passés en détention préventive, soient déduits de sa peine.
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