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Deuxième tour de la présidentielle française : engouement pour le vote

À l’heure du vote au Lycée des Mascareignes à Moka.
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Vanaja et Bavanee Sinevassin-Chetty, deux sœurs françaises, nées à Maurice.

Le temps était morose, mais il y avait un engouement pour le vote. Les votants étaient nombreux pour le 2e tour de la présidentielle française au centre de vote du Lycée des Mascareignes. Expatriés, Franco-Mauriciens, Réunionnais, retraités, jeunes et moins jeunes avaient répondu présent..

Le parking du lycée était bondé. Nous avons croisé Marie-Claude Buzon, 75 ans, une Mauricienne qui a vécu à Paris de 1974 à 2012. « J’ai été employée de maison et je suis rentrée au pays depuis 2013 avec mon mari Gilles qui est un ancien militaire. » Celui-ci nous dit qu’il injecte Rs 1 million par an dans notre économie.

On a rencontré Émilie Camberlin avec ses deux enfants, Milo, 10 ans, et Luz, 5 ans. « Je suis d’Avignon, il fait très humide chez vous et chaud. J’ai suivi le débat entre les deux finalistes, c’était pathétique, il y avait un grand déséquilibre entre eux. Je suis à Maurice depuis janvier 2022 et j’aime ce pays, mais je constate que les Français à Maurice ne s’intéressent pas à la politique. »

Xavier Dubourg est conseiller des Français aux Seychelles et à Maurice. Il connait notre pays comme sa poche. Il y vit depuis des années. « J’aide les Français qui veulent s’expatrier à s’établir chez vous. La tendance pour la présidentielle, je ne peux pas vous le dire. »

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On est venu voter par tous les moyens, ici en fauteuil roulant.

Vanaja et Bavanee Sinevassin-Chetty sont sœurs. Leur mère est Mauricienne et leur père Français. Il est courtier pour les avocats. « On a la double nationalité et on a le droit de vote, donc on fait notre devoir. » Pour qui ? « Devinez, nous qui sommes nées à Maurice », dit l’ainée tout sourire.

Au coin arrive Zahra, née à Madagascar, mais Française de souche. « Je suis née à Tana, mais je suis Française. Je suis une femme d’affaires et je ne peux pas vous en dire plus. Mon vote est secret », dit-elle avant de s’engouffrer dans les salles de vote.

Alexandre et Charlotte ont deux fillettes. La femme attend un fils. « On vient de Nancy et on est là depuis quelques années. On vient voter juste pour remplir notre devoir civique, mais le vote est secret ».

Toujours est-il que comparativement au 1er tour, il y avait du monde au Lycée des Mascareignes au deuxième tour. On ne savait pas la tendance, mais il y avait plus de jeunes expatriés que de vieux.

Florence Caussé-Tissier satisfaite

L’ambassadrice de France à Maurice Florence Caussé-Tissier dit qu’elle est satisfaite de l’organisation du deuxième tour. « On a mis un dispositif pour les votants. Les gens affluent, on a six bureaux de vote et je constate qu’il y a un engouement. C’est une bonne chose pour la démocratie. Je ne peux émettre un avis sur le débat entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron ou sur Éric Zemmour. En fait, je suis ambassadrice et c’est un cadeau que j’ai eu. »

 

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