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Deux mois après la rentrée : Preety, malvoyante, n’a toujours pas repris l’école

Plus de deux mois après la rentrée, Preety Daby ne va toujours pas à l’école. Le père de la fillette malvoyante n’est pas satisfait du collège que le ministère de l’Éducation lui a attribué. L’administration estime que le maximum a été fait.

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Dhanpersad Daby, le père de Preety Daby, dit qu’il aurait voulu que le ministère alloue à sa fille une place au collège Sharma Jugdambi State Secondary School (SSS). Il souligne que le collège BPS Fatima est trop éloigné tandis que le collège Sharma Jugdambi SSS est plus proche de sa maison. « Si elle n’arrive pas à obtenir le collège souhaité, il faudra trouver une école privée », explique le père.

Preety Daby a pris part aux examens du Primary School Achievement Certificate en 2017. Dans un premier temps, elle n’avait pas obtenu de collège. Le ministère de l’Éducation lui a ensuite alloué le collège Friendship de Goodlands. Le premier jour d’école, le père de l’enfant a expliqué que le recteur lui a fait comprendre que ce serait difficile pour l’enfant de s’adapter car le collège ne dispose pas d’enseignants formés pour s’occuper des malvoyants.

Le ministère a alors attribué à la fillette le collège BPS Fatima qui est disabled-friendly. Après une visite au collège, le père a jugé qu’il ne pouvait pas faire admettre son enfant dans cet établissement. Il a alors proposé trois collèges : DAV College, Sharma Jugdambi SSS et Metropolitan.

Le ministère a retenu le premier collège cité, avec toutes les facilités nécessaires, dont un moyen de transport. « Le 28 février, lorsque le chauffeur est arrivé à la résidence des Daby, le père a dit que l’enfant n’irait pas à l’école et qu’il était à la recherche d’un autre collège », explique Yashdev Kistomohun, Assistant Permanent Secretary du Special Education Needs Department du ministère.

Il souligne que le ministère a fait le nécessaire pour s’assurer que l’enfant obtienne tout ce dont elle a besoin pour son parcours scolaire : « Nous avons fait de notre mieux. Nous avons proposé au moins trois collèges à l’enfant. Nous allons maintenir les facilités au DAV College pour que l’enfant puisse en bénéficier si les parents changent d’avis. » 

Le cas de Preety Daby a interpellé Jane Constance. Cette dernière a adressé une lettre au ministère pour plaider la cause de la fillette. Dans cette correspondance, l’artiste demande à ce que le nécessaire soit fait pour la jeune fille. « Tout le monde a droit aux mêmes chances », affirme Jane Constance.

 

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