Comment Avinash Kumar Ramdeehul et Soondiron Vaitilingon ont-ils trouvé la mort dans un accident survenu dans une ruelle à Bramsthan, Flacq, vendredi soir ? Les proches des deux amis, sous le choc et en colère, parlent de zones d’ombre.
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« Mo pa kapav aksepte ki de dimoun perdi zot lavi dan enn ti lari koumsa », dit Somun Vaitilingon, la sœur de Soondiron. Comme elle, ils sont nombreux à se poser la même question à la suite de cet accident survenu à Shivala Road, Bramsthan, vendredi soir. « Ban la pe al dan zot ‘lane’, kouma kamion la kapav tap are zot ? », se demande-t-on chez les Ramdeehul.
Vendredi, aux alentours de 22 heures, une camionnette percute violemment une moto. Les motocyclistes, notamment, Avinash Kumar (Ashley) Ramdeehul et Soondiron Vaitilingon, tous deux âgés de 27 ans, sont projetés contre un mur. L’impact est d’une rare violence et les deux motocyclistes succombent à leurs blessures.
Le chauffeur de la camionnette est arrêté pour homicide involontaire. Cet habitant de la localité est en détention policière après sa comparution devant la Bail and Remand Court samedi. L’alcootest pratiqué sur lui s’est révélé négatif. Sa fille, qui était à ses côtés, a, elle, subi des blessures.
La police a saisi un couteau de cuisine sur les lieux du drame. Si l’enquête policière suit son cours, chez les proches des deux amis, le monde semble s’être arrêté.
Cris et larmes
Cet accident a plongé deux familles dans une profonde tristesse. Chez les Ramdeehul à Petit-Chemin, Bel-Air/Rivière-Sèche, la cour familiale est bondée de monde. Proches et amis sont venus rendre un dernier hommage à Ashley, qui exerçait comme pâtissier à l’hôtel Lux, Belle-Mare. À l’intérieur de la maison, les cris et pleurs résonnent. Les proches sont anéantis devant la dépouille du jeune homme. « Il était exemplaire et très populaire dans la région. On ignore toujours les circonstances de ce drame », laisse-t-on entendre.
Plus loin, dans la même localité, à Clency Road, les Vaitilingon pleurent la soudaine disparition de Soondiron. « Li ti pe bien ed so mama », dit Marday, qui décrit son fils comme étant « enn bon menizier ».
La tristesse se lit sur le visage de Somun, la sœur de la victime. « Mo bien sagrin. Se enn gran sok pou nou fami, mo mama pa bien. Li pa pe kone ki pe arive. La police doit faire la lumière sur cette affaire, car il y a des zones d’ombre. Le coupable doit payer », dit-elle.
L’enquête est menée par le sergent Bhugaloo, sous la supervision de l’assistant surintendant de police Moosbally, du poste de police de Flacq.
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