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Deux jeunes handicapés remercient un petit camarade allemand et la Global Rainbow Foundation

Benjamin Benjamin, donateur de 10 ans. Les fauteuils roulant permettent une grande autonomie.

C’est l’un des cas qui a le plus réjoui toute notre équipe. Un exemple touchant de solidarité au-delà des frontières. Un exemple qui donne à réfléchir aux adultes bien portants que nous sommes, car le geste vient d’un enfant qui vit les mêmes souffrances que ces jeunes protégés à qui il a apporté de la joie.

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Waheed et Aliyaan, sont deux frères âgés de cinq et deux ans. Ils sont atteints de l’osteogenesis imperfecta, plus connue sous le nom de maladie des os de verre, une maladie génétique rare. Cette grave déficience osseuse provoque de multiples fractures des membres, côtes ou vertèbres, au moindre choc, à tout moment. Conséquence, la croissance des enfants est considérablement freinée.

Averti par un article paru dans la presse locale, en début d’année, un compatriote établi à Munich a contacté la branche allemande d’Osteogenesis Imperfecta Federation-Europe. Par coïncidence, une responsable l’informe peu après qu’un jeune Allemand de 10 ans, Benjamin, atteint du même mal, accepte de faire don des fauteuils roulants dont il ne peut plus faire usage. Problème, la famille de Waheed et Aliyaan n’a pas les moyens de faire venir ces fauteuils à Maurice. Elle sollicite donc la Global Rainbow Foundation (GRF). Le Prof. Armoogum Parsuramen, fondateur et gérant de la GRF, accepte de financer l’opération. Les fauteuils sont récupérés chez la famille allemande habitant Sandhausen, transportés vers le port de Hambourg, avant d’être acheminés par bateau vers Port-Louis.

Le 24 août 2017 a eu lieu la remise officielle des fauteuils aux deux frères. Étaient présents plusieurs invités de marque, dont le Deputy High Commissionner de l’Inde. La date de la cérémonie n’est pas anodine. « C’est celle de naissance de Mère Teresa, qui m’a inspiré dans mes œuvres de bienfaisance », confie le Prof. Parsuramen.

Ces fauteuils assurent aux deux frères une grande autonomie. Plus besoin d’assistance en permanence. Légers, en fibre de carbone, ils se manient aisément.

C’est un immense soulagement pour Sakina, la mère qui élève seule ses fils. « S’occuper d’enfants souffrant d’un tel handicap n’est pas chose aisée. Je suis heureuse qu’ils bénéficient d’une indépendance. J’exprime ma profonde reconnaissance à Benjamin et au Prof. Parsuramen. »

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