Deux employés sont licenciés alors qu’ils prévoyaient de poursuivre en justice leur employeur. Un échafaudage mal construit s’est effondré vers le début du mois d’octobre, provoquant leur chute. Il s’agit de deux frères qui, à la suite de l’accident, ont approché un avoué pour que le cas soit porté devant les tribunaux.
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Mais un développement inattendu est venu tout remettre en question. Car, fin octobre, ils sont appelés au bureau de leur employeur situé à Khoyratty. Et là, à leur grande surprise, ils apprendront qu’ils sont licenciés « pour cause d’absences sans notification. »
« Je me suis bien absenté 28 fois en une année je l’avoue, mais je n’ai eu aucune notification ni aucun avertissement. Tout ce qui est stipulé dans nos lois de travail, comme l’Employment Rights Act n’est pas respectée. Pourquoi avoir des lois si elles ne seront pas appliquées », s’insurge cet ouvrier en faux plafond.
Les deux frères ont rapporté le cas au bureau du Travail et après quelques semaines de négociations, ils vont recevoir un appel depuis du bureau du Travail. Ils sont informés que l’employeur refuse de leur payer le taux applicable sur trois années de service et que la compagnie attendra que l’affaire soit jugée en cour pour prendre une décision.
« Nous sommes des victimes et voilà que nous devons maintenant attendre presque un an pour que l’affaire passe en cour. Nous espérons que le bureau du Travail fera ce qu’il faut faire » dit un des frères, consterné par la tournure des choses.
Au niveau du bureau du Travail, un préposé nous explique qu’une enquête est en cours sur l’accident au chantier de construction. Il ajoute qu’il y a tellement de cas sur la liste, que ce sont ceux de l’année dernière qui sont en train d’être traités actuellement. C’est pourquoi, cela prend autant de temps pour que les cas soient envoyés en cour.
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