La Development Bank of Mauritius (DBM) demande à ce que deux des propriétés de l’ex-Speaker de l’Assemblée nationale Iswardeo Seetaram soient vendues à la barre [Sale by Levy].
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Cette demande de la DBM fait suite à des dettes de Rs 3,9 millions auprès de cette institution bancaire. Les deux propriétés, soit deux terrains, sont situés à cité EDC à Henrietta.
L’affaire sera appelée pour la première fois jeudi 20 octobre devant le Deputy Master and Registrar de la Cour suprême.
Interrogé par Radio Plus mercredi 19 octobre, Iswardeo Seetaram, père de l’ancien ministre travailliste Jim Seetaram, affirme qu’il s’était porté garant pour une compagnie qui avait contracté un emprunt auprès de la DBM.
« Je ne dois rien à la DBM. J’ai remboursé tous les prêts que j’ai contractés pour des projets agricoles, canne à sucre, fruits, légumes, fleurs… Effectivement, je me suis porté garant pour la compagnie dont le nom est cité. “Konpani la inn fail, ek kan linn fail li malheureux dimunn kinn garanti la bizin paye”.
« J’ai alors pris contact avec la DBM pour dire que je suis en mesure de payer, et de me donner du temps. Lors de la première rencontre, la banque était d’accord. Puis, [ils] sont revenus vers moi pour me dire qu’il y a eu des instructions du “board”, “bizin avoy ou lot kote”.
« C’est là que j’ai réalisé qu’il y a vendetta politique contre moi, surtout la famille. “Zot pa inn gayn personn, zot inn gayn moi, zot pe tap lor moi. Be sa li pa problem, monn abitie avek sa. Moi mo solvable moi, tout dimunn kone sa. Sa somm kinn mette la, mo ena 100 fwa plis ki sa », affirme Iswardeo Seetaram sur Radio Plus.
Ruzayna Beegun
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