Faits Divers

Détention prolongée de Sharris Sumputh : ultimatum à la police pour loger une accusation formelle

Sharris Nath Sumputh Le patron de la discothèque Xindix avait été arrêté pour délit de drogue.

Sharris Nath Sumputh sera maintenu en détention jusqu’à août 2019 si la police ne loge pas d’accusation formelle à son égard. La Bail and Remand Court (BRC) a ainsi imposé un ultimatum à la police pour qu’une accusation formelle soit logée dans le plus bref délai. Le patron de Xindix avait été arrêté pour délit de drogue. La police avait objecté à la motion de remise en liberté provisoire de Sharris Nath Sumputh arguant qu’il risque de s’enfuir et de récidiver s’il est relâché.

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Sharris Nath Sumputh avait été arrêté le 4 septembre 2018 à la suite d’une perquisition effectuée par les officiers de la brigade antidrogue, à son domicile à Curepipe. 6,7 grammes de haschisch et 42,8 grammes de LSD avaient été retrouvés lors de la fouille. Le patron de la discothèque Xindix répond d’une accusation provisoire de « drug dealing » devant le tribunal de Curepipe

Il a, par le biais de son homme de loi, formulé une demande de remise en liberté sous caution. La police a objecté avançant que le prévenu risque de s’enfuir et de  récidiver  s’il est relâché.

Le magistrat Navish Jheelan, siégeant à la BRC, a statué que Sharris Nath Sumputh doit obtenir la liberté provisoire le 29 août 2019 si d’ici là la police n’a pas logé une accusation formelle contre lui. Il devra ainsi s’acquitter d’une caution de Rs 300 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 500 000. Le patron de Xindix devra se présenter au poste de police le plus proche de son domicile tous les jours.

Un enquêteur de la brigade antidrogue avait été appelé à la barre lors des débats sur la motion de Sharris Nath Sumputh. Ce dernier a affirmé que la valeur de la drogue saisie au domicile du patron de Xindix est estimée à Rs 662 000 et que la drogue était enveloppée dans différents colis.

Son deuxième arrestation

De plus, le témoin affirme que Sharris Sumputh avait initialement admis, au moment de son interrogatoire sur les lieux, que la drogue lui appartient. Il était toutefois revenu sur ses dires par la suite et a déclaré que la drogue appartient à sa copine qui était également présente lors de la fouille. Le témoin a aussi ajouté que l’enquête est en voie d’être complétée, car la police a obtenu le rapport du Forensic Science Laboratory.

Ce n’est pas la première fois que Sharris Nath Sumputh se fait épingler par la brigade antidrogue. Il avait déjà été interpellé en février 2018. Il était en possession de cinq grammes de haschisch ainsi que des comprimés de Tramadol, entre autres. Une somme de Rs 150 000 avait également été saisie. Dans le cadre de cette affaire, il avait obtenu la liberté sous caution après avoir passé huit jours en détention policière.

 

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